Après son premier tour de l’US Open, Félix Auger-Aliassime n’avait pas l’attitude d’un joueur qui comptait en rester là

FLUSHING, New York | On aurait pu s’attendre à rencontrer un Félix Auger-Aliassime particulièrement emballé après cette victoire à l’US Open, mardi, dans une ambiance électrisante, surtout au terme d’un match dans lequel le Québécois a particulièrement bien fait le travail à la fin de chaque manche.

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Mais, comme c’est pas mal toujours le cas, c’est le Félix posé qui s’est présenté devant les journalistes, moins d’une heure après sa rencontre remportée contre le Britannique Billy Harris.

Ce qui est tout à fait correct. Quand ton palmarès comporte notamment une demi-finale aux Internationaux des États-Unis et une sixième place sur l’ATP, l’objectif global en tournoi majeur est beaucoup plus grand qu’une victoire au premier tour contre le 151^e joueur au monde.

Auger-Aliassime était donc en mode business et en mode analyse moins d’une heure après sa première victoire en trois ans à New York, mais il était aussi bien fier de sa performance.

«J’ai bien commencé, a exposé le Québécois, 25^e tête de série à New York. J’aurais pu prendre les devants 4-0 et il a fait un bon travail pour revenir, mais je suis content de ce set, en général.»

«Puis en deuxième manche, j’ai eu de la difficulté à contrôler la balle», a évoqué «FAA», qui a finalement pris une avance de deux à zéro dans les sets en remportant un bris d’égalité de 18 points et plus de huit minutes.

Aucun regret, au contraire

Et, au troisième, pour conclure l’énumération, Félix a laissé filer un bris, mais il n’avait pas de regrets. D’autant plus qu’à nouveau, il a repris les commandes tard dans la manche.

«Il a tenté sa chance et il est revenu», a-t-il pointé au sujet de Harris, qui avait obtenu son billet pour le grand tableau après avoir été repêché comme lucky loser.

«Des matchs comme ça, par le passé, j’en ai gagné, j’en ai perdu», a évoqué Félix, qui, à New York, tentera d’atteindre le troisième tour en Grand Chelem pour une première fois en 2025.

«C’est vrai que dans les récentes années, ç’a été un peu plus difficile. [...] Donc en troisième manche, j’étais content de pouvoir renverser la vapeur, de retrouver un peu de domination dans l’échange.»