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L'article provient de TVA Sports
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Après le meilleur repêchage de l’histoire l’an dernier, le pire cette année?

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Kevin Dubé

2025-06-27T04:00:00Z
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LOS ANGELES | Après avoir pris part à ce qui a probablement été le meilleur repêchage de l’histoire l’an dernier, dans la spectaculaire Sphère de Las Vegas, aura-t-on droit au pire de l’ère moderne vendredi et samedi, à Los Angeles?

Bon, le pire, c’est peut-être un peu fort. Après tout, la destination en soi a quelque chose d’idyllique, avouons-le. Il y a assurément pire que la Californie pour tenir un événement.

Mais, cette année, les jeunes hockeyeurs ne seront pas appelés à rencontrer les dirigeants de leur nouvelle équipe sur la scène, lors du premier tour. On n’aura pas droit non plus aux jeux de coulisses, en direct, sur le plancher du repêchage.

Parce que tout le monde restera chez soi. Les personnels des 32 équipes de la LNH demeureront dans leurs marchés respectifs et suivront, à distance, le repêchage. Un peu à l’image de ce qui se fait dans la NFL.

Le tout se déroulera au Peacock Theater, un amphithéâtre pouvant accueillir un peu plus de 7000 personnes.

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Ce sera la première fois depuis 1980 que les équipes de la LNH demeureront à la maison durant un repêchage si on exclut les exceptions des repêchages COVID et de celui de l’après-lock-out de 2004-2005.

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La LNH a donc invité les 50 meilleurs espoirs selon la Centrale de recrutement à se présenter à Los Angeles, dans ce premier repêchage décentralisé. On estime qu’une centaine seront présents. Certains, dont le joueur de centre Brady Martin, un possible choix du top 10, demeureront quand même à la maison afin de vivre ce moment avec leurs proches.

Mais, pourquoi?

Il y a plusieurs raisons. La première: les équipes de la LNH estimaient trop coûteux d’avoir à déplacer tout leur personnel en un seul lieu. Toutefois, en coulisses, certains nous précisent que les dépenses seront sensiblement les mêmes puisque les équipes devront quand même payer les coûts de voyagement de leurs employés qui devront être sur place, dans leur marché.

Mais il y a aussi des raisons logistiques. Dans les dernières années, le transport vers des lieux comme Nashville ou Las Vegas a été grandement compliqué par des circonstances indépendantes de la volonté de la LNH, que ce soit des intempéries ou tout simplement des retards dans les différents aéroports du pays.

Des problèmes techniques, empêchant la bonne communication entre les directeurs généraux sur le plancher, ont aussi créé des irritants dans les dernières années.

«À Nashville, il y avait eu plein de vols de cancellés et ça fait deux ans qu’il y a d’énormes problèmes avec le fournisseur internet dans l’aréna. En plus, la finale finit tellement tard maintenant que les directeurs généraux doivent se déplacer pour quelques jours dans un endroit comme Vegas, à l’autre bout de monde, puis revenir chez eux pour le marché des agents libres qui commence 48h plus tard», nous explique le recruteur d’une équipe de l’Est.

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Pas le meilleur des mondes

La proposition de tenir un repêchage décentralisé a été votée par une très forte majorité des directeurs généraux de la LNH – 26 sur 32. Mais parlez à la très grande majorité des recruteurs, et ils vous diront tous que ce n’est pas la formule optimale. D’ailleurs, plusieurs ont l’impression que c’était une erreur. On s’attend à ce que la LNH revienne à son ancienne façon de faire, dès l’an prochain.

Une expérience unique

Même si les équipes seront réparties aux quatre coins de l’Amérique du Nord, la LNH a tout de même décidé d’innover.

Une fois qu’un joueur aura été repêché, qu’il se sera présenté sur la scène, qu’il aura serré la pince du commissaire Bettman et qu’il aura reçu son chandail, il se dirigera dans une pièce de réalité virtuelle où, au moyen d’une caméra à 360 degrés, il pourra rencontrer les dirigeants de sa nouvelle équipe.

«Je pense que ça va être la même chose pour les joueurs même si c’est certainement différent sans la présence des équipes. On va quand même entendre nos noms et marcher vers une estrade et vivre cette expérience. Ça me va d’une manière ou d’une autre», relativisait l’espoir Michael Misa jeudi matin.

– Avec Dave Lévesque

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