Après le fiasco Gretzky: comment les Oilers pourraient-ils laisser aller McDavid?

Marc de Foy
Tous sports d’équipe confondus, il se dit bien des choses quand un joueur de grand renom approche l’autonomie complète. On l’a vu au baseball, ces deux dernières années, avec Shohei Otahni et Juan Soto. Rumeurs et opinions se succédaient à un rythme fou!
Avec la finale de la Coupe Stanley qui commence, voilà que le processus est enclenché dans le cas de Connor McDavid. Le contrat du capitaine des Oilers viendra à échéance à la fin de la saison prochaine et, déjà à New York et à Toronto, certains chroniqueurs se pourlèchent les babines à la perspective que McDavid puisse se joindre aux Rangers ou aux Leafs.
La vague est particulièrement forte dans la Ville Reine, McDavid étant natif de Richmond Hill, municipalité faisant partie du grand Toronto.
Je n’ai pas de boule de cristal, mais je serais très surpris que les Oilers ne parviennent pas à convaincre McDavid d’accepter une prolongation de contrat avant la fin de son entente actuelle.
Vrai ou faux?
Pour le moment, la machine à rumeurs roule à fond. On dit que McDavid avait été déçu que les Oilers remportent la loterie du repêchage en 2015. Les Oilers étaient grimpés du troisième au premier rang devant les Sabres de Buffalo, qui repêchèrent Jack Eichel.
McDavid était-il vraiment malheureux de son sort?
Il n’a jamais donné cette impression. Comme Sidney Crosby, qui n’a jamais caché le fait qu’il avait un faible pour le Canadien, mais qui se plaît à Pittsburgh depuis le premier jour où il y a mis les pieds.
L’aspect financier pèse dans la balance, mais ce type de joueur veut surtout jouer avec une équipe gagnante. Crosby a gagné trois coupes avec les Penguins.
Peter Pocklington, le propriétaire des Oilers à l’époque où Gretzky faisait partie de son équipe, n’avait plus les moyens de payer son joueur étoile, disait-on. Les salaires, même pour des joueurs comme Gretzky et Mario Lemieux, étaient loin de ce qu’on voit aujourd’hui.
N’empêche, la transaction par laquelle Gretzky était passé aux Kings de Los Angeles avait causé un tremblement de terre d’une magnitude maximale à Edmonton. La ville entière voulait la tête de Pocklington.
Le propriétaire actuel des Oilers, Daryl Katz, ne voudra sûrement pas répéter la même erreur.