Après des heures complètement folles, le rendez-vous galant attendra: Leylah Fernandez a les yeux rivés sur Montréal
Jessica Lapinski
La quête d’un rendez-vous galant à Montréal, qu’elle avait formulée sur Instagram avant l’Omnium Banque Nationale, attendra pour Leylah Fernandez. «Ça va dépendre comment le tournoi se passe! On va se concentrer sur le tennis et à la fin, c’est là que j’aurai un peu de temps», a lancé la Québécoise lundi.
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Leylah et son clan sont arrivés à Montréal vers 2h la nuit dernière, après avoir célébré son sacre à Washington aux hot-dogs et aux hamburgers de la chaîne de restauration rapide Shake Shack, une formule qui avait bien fonctionné plus tôt dans la semaine.
«Même si c’est tout ce qui n’est pas recommandé pour une athlète!» s’était-elle moquée devant les journalistes américains, dimanche.
«J’ai eu deux ou trois heures de repos avant d’arriver [au stade lundi matin] vers 8 ou 9h», a expliqué la joueuse de 22 ans, qui avait une activité avec des enfants, organisée pour sa fondation.
«[Dimanche], on a fait nos bagages rapidement après mes obligations médiatiques. On a fait une session d’emballage de 30 minutes; en fait, on a pas mal tout garroché dans les valises!»
L’entraînement officiel reprendra mardi, avant sa rencontre de premier tour contre l’Australienne Maya Joint, 45e mondiale, qu’elle avait battue dès le premier match à Washington.
En raison de sa présence en finale dans la capitale américaine, Leylah, 24e sur la WTA, a eu la permission de bénéficier d’une journée de congé supplémentaire.
La concentration «sur le tennis»
Dans les minutes suivant son titre, dimanche, Fernandez avait assuré au Journal qu’elle se sentait en grande forme, malgré les longues heures passées sur le court durant la semaine. Lundi, elle se disait toujours «très fébrile» à l’idée de disputer l’un de ses tournois préférés de l’année.
Toute la concentration est donc dirigée «vers le tennis, son travail». Les activités extracurriculaires attendront, mais Leylah garde l’espoir de pouvoir rencontrer son prétendant.
Cette fameuse «date» potentielle évoquée sur Instagram, il y a quelques jours, c’est une idée de son père – et entraîneur –, Jorge, qui désire toutefois rencontrer l’heureux élu avant que celui-ci puisse passer une heure en compagnie de sa fille.
«Je sais que les prochains tournois arrivent vite. À la fin du tournoi, c’est là que je peux m’amuser un peu plus. On verra si on peut trouver un moment pour coordonner le tout», a pointé une Leylah qui semble surtout avoir la tête à un rendez-vous avec quelques autres victoires cette semaine.