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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Après 2023, la saison de feux de forêt est la plus intense enregistrée à ce moment-ci de l’année

Photo d’archives
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Photo portrait de Raphaël Pirro

Raphaël Pirro

2025-06-12T17:42:42Z
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Le Canada s’enligne pour une autre année historique de feux de forêt qui pourraient ravager des millions d’hectares dans l’ouest du pays, surtout en Colombie-Britannique, mais qui épargneront largement le Québec, projettent les experts du gouvernement.

Avec quelque 3,7 millions d’hectares déjà partis en fumée, ce début de saison des feux est le plus sévère de l’histoire du Canada après celui de 2023 qui avait détruit tous les records.

Environ 76% de la superficie brûlée jusqu’ici se trouve dans les Prairies, soit l’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba qui a demandé de l’aide pour des évacuations d’urgence à deux reprises.

La Colombie-Britannique en feu

Or, la saison est loin d’être terminée. «Pour le mois de juin, nous prévoyons un danger d’incendie d’élevé à extrême dans l’ouest du Canada», a déclaré Michael Norton de Ressources naturelles Canada.

Les autorités s’inquiètent surtout pour le sud de la Colombie-Britannique, une zone densément peuplée qui pourrait être frappée de plein fouet.

Un graphique partagé par le ministère de la Sécurité publique montre que 50 feux de forêt étaient «hors de contrôle» dans la province, tandis que 16 étaient «contenus» et 27 «maîtrisés», aujourd’hui jeudi.

Les feux classés comme «hors de contrôle» se rapprochent dangereusement des villes situées dans l’orbite de la grande région de Vancouver.

D’autres feux font rage dans la province voisine de l’Alberta et jusqu’en Ontario.

Un mélange de températures plus élevées que la moyenne historique et de faibles précipitations ont contribué à la dévastation du dernier mois.

Un répit pour le Québec

Au Québec, les climatologues du gouvernement prévoient un été aux températures plus élevées que la moyenne historique, mais les précipitations abondantes des derniers mois pourraient contribuer à réduire le risque de feux importants.

«Les conditions qui ont eu lieu au début du printemps et pendant le printemps ont quand même donné le ton [...]. Présentement, ce qu’on voit, c’est que les risques sont tout de même limités», a indiqué un expert d’Environnement Canada.

Il est par ailleurs peu probable que les Québécois revivent un épisode de smog similaire à celui du début du mois de juin, selon lui.

Les feux de forêt de 2023 avaient ravagé 15 millions d’hectares, ce qui représentait approximativement le double du record précédent.

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