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L'article provient de TVA Nouvelles
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Nouvel appel à la vaccination pour contrer la «4e vague» en Europe

AFP
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2021-11-18T18:04:39Z
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L'Europe doit «combler l'écart» entre les vaccinés et les non-vaccinés contre le COVID-19 pour stopper la quatrième vague, a déclaré jeudi le régulateur européen, les non-vaccinés entraînant une augmentation des hospitalisations.

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«Nous assistons à un nombre excessif de cas - y compris de formes sévères de la maladie, d'hospitalisations et d'admissions dans les unités de soins intensifs, en particulier chez les non-vaccinés», a déclaré lors d'une conférence de presse Marco Cavaleri, chef de la stratégie vaccinale de L'Agence européenne des Médicaments (EMA).

Alors que le continent affronte une nouvelle vague de la pandémie, le taux de vaccination au sein de certains États membres est «inacceptablement bas (...) y compris (chez) les plus de 50 ans à risque», a souligné M. Cavaleri.

«Nous devons combler cet écart et veiller à ce que le plus de personnes possible se fassent vacciner», a-t-il martelé.

L'Italien a rappelé qu'il n'existe pas «de vaccin efficace à 100%», ce qui signifie que les pays doivent prendre des mesures supplémentaires pour freiner la circulation du virus pendant l'hiver.

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Mesures contre les non-vaccinés

Plusieurs pays ont pris ou envisagent de prendre des mesures ciblant les non-vaccinés, l'Autriche ayant récemment imposé un confinement à ceux qui ne se sont pas fait administrer de vaccin anti-COVID.

Des efforts sont également en cours pour stimuler la vaccination et rechercher de nouveaux traitements.

Observant l'augmentation du nombre de cas chez les enfants, l'EMA prévoit de décider dès la semaine prochaine d'approuver ou non le vaccin Pfizer-BioNTech pour les enfants âgés de 5 à 11 ans.

«Au vu de la situation critique dans de nombreux États membres», le régulateur va se pencher sur la nouvelle pilule anti-COVID de Pfizer, qui montre des résultats préliminaires «prometteurs».

Cela devrait permettre à l'EMA de donner des conseils scientifiques aux pays pour qu'ils puissent l'utiliser avant l'autorisation formelle.

Un examen complet pour l'autorisation du médicament, qui pourrait durer plusieurs mois, devrait commencer la semaine prochaine.

Médicament 

La pilule du géant pharmaceutique Merck pourrait quant à elle être approuvée d'ici la fin de l'année.

Les pilules anti-COVID sont considérées comme potentiellement révolutionnaires, car elles peuvent être facilement prises et sont relativement peu coûteuses pour protéger les personnes à risque.

Le fabricant de médicaments GlaxoSmithKline a en outre demandé jeudi l'autorisation de son traitement par anticorps monoclonal, un traitement intraveineux aussi destiné aux personnes à risque de COVID sévère.

L'EMA a la semaine dernière approuvé deux nouveaux traitements par anticorps monoclonaux.

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