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Culture

Antoine Joubert: retour sur six décennies d’automobile avec le Guide de l'auto 2026

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Marie-Ève Leclerc

2025-09-25T10:00:00Z
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Le Guide de l’auto est une véritable référence pour les Québécois depuis 60 ans. Pour souligner cet anniversaire marquant, Antoine Joubert, chroniqueur automobile et coauteur du guide, revient avec nous sur l’histoire de l’automobile et sur le balado diffusé à QUB radio.

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Depuis 60 ans, Le Guide l’auto est un outil de référence autant pour les consommateurs que les passionnés de voitures. L’édition 2026 souligne cet anniversaire en célébrant six décennies d’histoire. «On a fait un livre dans la continuité. Ce guide est une tradition, on devait en préserver l’essence, explique Antoine Joubert, coauteur du guide aux côtés de Gabriel Gélinas et Marc Lachapelle. On ne voulait pas simplement faire une rétrospective de ce qu’avait été le guide dans les 60 années précédentes. Marc, notre doyen, est là depuis le début. Il nous ramène des souvenirs d’époque en nous parlant de certains moments marquants, des véhicules qu’il a mis à l’essai durant les dernières décennies. Sinon, on parle de voitures qui sont là depuis 60 ans. On revisite aussi l’industrie automobile québécoise, disparue depuis le début des années 2000. Et, fidèle à sa mission, le guide propose toujours ses essais routiers et ses matchs comparatifs de l’année.»

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Un marché en évolution

Depuis 60 ans, l’industrie automobile a énormément changé. Le passage à l’électrique marque un tournant. «Ça créé une espèce de clivage, surtout au Québec. Certains défendent la voiture électrique, d’autres celle à essence, comme s’il fallait choisir un parti politique. Ce qui me déplaît le plus depuis quelques années, c'est devoir convaincre les gens qu’il existe aussi la possibilité du libre choix», évoque Antoine Joubert, qui a constaté bien d’autres évolutions en préparant le guide du 60e anniversaire. «C’est drôle de lire des anciens essais de Jacques Duval des années 1960-1970 et de lire des phrases comme «l’ergonomie du cendrier», alors qu’aujourd’hui, tout tourne autour des écrans.»

Autre constat: le prix et la fiabilité. «Aujourd’hui, un mauvais achat est celui dont la technologie n’est pas au point. Les consommateurs paient à grand prix des véhicules dont la recherche et le développement ne sont pas terminés. C’est dommage de voir disparaître tous ces véhicules plus accessibles que nous avions il y a quelques années. Aujourd’hui, en bas de 30 000 $, on ne trouve plus rien.»

Plus audacieux en balado

Chroniqueur automobile depuis près de 20 ans, son travail dépasse largement l’écriture du Guide de l’auto. Tout d’abord, celui-ci se décline à la télévision par un magazine hebdomadaire de 30 minutes, diffusé à TVA, ainsi que sur QUB radio, en format balado, tous deux animés par Antoine Joubert. «Dans le cas du balado, on parle d’actualité, d’impression de conduite, de nouveautés, de voitures anciennes, etc. On mélange les sujets pour s’adresser à un plus large public possible. L’émission de radio à QUB radio est devenue un balado par la force des choses, puisque c’était filmé. Mais, la formule ne change pas. On fait ce qu’on a établi dès le début de l’émission, en janvier 2020. C’est d’ailleurs la plus vieille émission de QUB radio encore à ce jour.»

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Comme animateur, avec quel média est-il plus à l’aise? «Je dirais que je me permets d’être plus audacieux dans mes propos à la radio qu’à la télé. Je ne saurais pas dire pourquoi. Est-ce le média qui s’y prête? Avec le balado, on sait que ce sont des passionnés d’automobile qui vont l’écouter, alors que l’émission télé vise un public plus large. À la télévision, il faut vulgariser davantage, alors qu’en balado, on peut aller plus loin avec des gens passionnés du sujet.»

Qui rêvez-vous de recevoir à votre balado?

J’aime beaucoup parler avec des présidents de compagnie, sinon, des politiciens. Mais, c’est plus difficile à avoir. On a tenté à maintes reprises d’avoir Geneviève Guilbault, qui était la ministre des Transports, sans succès. De pouvoir parler de politique et d’automobile avec des gens qui baignent là-dedans, c’est quelque chose qui me plairait beaucoup. Aussi, avec des personnages qu’on ne connaît pas, mais qui ont changé le cours de l’histoire automobile, à leur façon.

Ses balados coups de cœur

Au Parloir: «Cédric Bergeron est mon ancien voisin. Il a une belle feuille de route avec ce balado. Il fait des entrevues avec des gens qui ont fait de la prison, des criminels — ce qui est complètement hors de mon monde, mais qui me fascine.»

Narcos PQ: «Personnellement, je suis fan de Félix Séguin, alors j’écoute tout ce qu’il fait. Les balados que j’écoute sont rarement liés à l’automobile.

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