Anglade doit tenir le vote de confiance rapidement


Marc-André Leclerc
La semaine dernière, lors du caucus des députés libéraux à Yamachiche, l’ensemble des élus ont démontré leur appui envers Dominique Anglade.
Des commentaires contre la cheffe auraient bien entendu été une très mauvaise nouvelle pour Mme Anglade, qui souhaite être à la tête du Parti libéral du Québec lors de la prochaine élection.
Cependant, la cheffe libérale n’a pas le choix de faire face à un vote de confiance de ses membres avant d’être assurée de pouvoir prétendre au titre de première ministre en 2026.
Quand?
Actuellement, on ne connaît pas la date précise du vote de confiance, mais il semble que celui-ci pourrait avoir lieu à l’automne 2023.
C’est beaucoup trop long!
Il sera impossible pour Mme Anglade de gérer son équipe en ayant cette épée de Damoclès au-dessus de la tête pendant une aussi longue période.
Pour un chef et son équipe, préparer un vote de confiance c’est extrêmement exigeant.
De plus, pendant que tout le monde essaye de sauver la peau du chef, les employés politiques ne sont pas en train de préparer la prochaine campagne. Surtout qu’avec les résultats obtenus à l’extérieur de Montréal, le PLQ a beaucoup de travail à faire pour reconquérir le cœur des Québécois.
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Erin O’Toole
Il y a un an, après la campagne fédérale, Erin O’Toole n’avait pas voulu devancer le vote de confiance. Ainsi, les élus ont profité d’un autre mécanisme pour remercier leur patron.
En panique, quelques heures avant le vote du caucus, M. O’Toole laissait sous-entendre qu’il allait faire le vote de confiance plus tôt.
Trop tard! Cette promesse faite en panique, n’a pas fait changer ses collègues d’idée.
Mme Anglade doit penser à Erin O’Toole et demander aux instances de son parti de faire le vote rapidement.
Sinon, elle pourrait perdre la confiance de son équipe et connaître la même fin que l’ancien chef conservateur.