André Robitaille nous confie ce qu'il a pensé de l'interprétation de sa fille dans «Dumas»
«Le dîner de cons» sera présenté du 1 mai au 22 juin à travers le Québec.
Alicia Bélanger-Bolduc
André Robitaille est un homme à tout faire: acteur de formation, animateur hors pair et cofondateur et metteur en scène pour la compagnie de théâtre Monarque. Il repart d’ailleurs en force pour l’été avec de nouvelles pièces et quelques-uns de ses précédents succès. Nous avons pu le retrouver pour le dévoilement de la programmation estivale du théâtre, où bien des comédiens étaient réunis.
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André, premièrement, félicitations pour les 150 000 billets vendus pour Le dîner de cons!
Le succès de cette pièce s’explique selon moi par les textes originaux, qui sont un bijou. Le titre est déjà une vedette, donc ça nous a aidés avec le marketing, c’est certain. Les acteurs qui font partie de l’équipe sont exceptionnels! À mes yeux, si tu interprètes le con, il faut que tu le joues passionné. Il doit aussi être attachant, mais pas trop, et les acteurs réussissent à trouver cet équilibre à merveille. La difficulté n’est pas de faire la pièce, mais de la reprendre. Quand le rire est enivrant, tu veux le retrouver, et le danger est de pousser trop loin pour y arriver. Mon rôle de metteur en scène est de les tenir juste où il le faut, sans tomber dans l’exagération.
Monarque connaît un succès enviable. Comment on se sent, d’être réunis pour un tel événement?
Sincèrement et sans prétention, je suis très fier! C’est beaucoup de travail. Mario Provencher et moi, on tient la compagnie à bout de bras, mais on est bien entourés. On a seulement deux employés permanents, mais on gère de l’humain, on aime en prendre soin et ça se remarque aujourd’hui, vu tous les acteurs qui sont présents. Je suis aussi fier parce que c’est un marché difficile, et on a réussi à tirer notre épingle du jeu.
Quand le désir de faire de la mise en scène s’est-il présenté dans ta carrière?
La première fois remonte à 1988... mais parce que personne ne voulait le faire, donc ça a commencé comme une blague! (rires) J’en fais plus régulièrement depuis 10, 15 ans. Je collabore avec des bolides de course du métier. Je n’ai besoin que de serrer un peu la vis, et ça déploie une réaction où la personne se donne, atteint ta note et rétablit le jeu. Je trouve ça tellement impressionnant! J’adore assister à des répétitions pour cette raison.
Tu es aussi l’animateur de Bien bâti, à Télé-Québec. Avais-tu déjà un intérêt pour l’architecture avant cette émission?
Pas tant que ça! J’ai été contacté pour ma facilité à mettre les gens à l’aise devant la caméra. Ce sont des personnes qui n’ont jamais été à la télévision, donc c’était important. Il fallait aussi savoir valoriser les lieux par la caméra et l’espace, et je m’y connaissais bien. J’ai toujours été curieux et passionné par le patrimoine et l’histoire. J’ai rencontré des humains complètement fous et ingénieux, et j’aime beaucoup l’aspect de représenter le vrai monde à l’écran.
Je veux te parler de ta vie de père et de grand-père! Comment va la famille?
Je suis tellement gâté! Ils sont ma préoccupation première! Tout le monde est en santé et c’est ce qui compte. Je suis très impliqué auprès de la Société de recherche sur le cancer, donc je suis conscient de la fragilité de la vie. Ma blonde est extraordinaire et mon nouveau petit-fils, Roméo, est juste bouffable! (rires) Ma fille Lili vient de jouer dans Dumas et je l’ai trouvée vraiment bonne. J’essaie d’être objectif, mais elle était juste et vraie. Elle a maintenant son propre appartement, après avoir été notre coloc pendant un moment. Je suis souvent le caméraman derrière ses auditions, mais elle n’a pas besoin de sa mère et moi pour avancer dans ce métier.

Quels sont tes autres projets pour l’été?
Je suis en plein dans les tournages de la 16e saison des Enfants de la télé, où j’en suis à ma 13e année en tant qu’animateur. J’aime toujours profondément cette émission et on a encore le vent dans les voiles, ce qui est exceptionnel. Sinon, j’en parle peu, mais je suis à la direction artistique d’une nouvelle installation permanente à Saint-Luce-sur-Mer. Il y aura une projection sur l’église, un jardin scientifique, et tout ça devrait être prêt pour l’été.
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