Anaïs Favron reçoit un diagnostic préoccupant et partage son histoire en espérant aider les autres
Vanessa Hébert
C'est avec beaucoup de vulnérabilité, et dans un désir de partager son vécu afin d'aider les autres, qu'Anaïs Favron s'est confiée sur un diagnostic qu'elle a récemment reçu.
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C'est ce mercredi 19 février en matinée, au micro de Rythme, que l'animatrice a choisi de s'ouvrir de façon plus personnelle, afin d'aborder ses récents problèmes de santé, qui, dit-elle, «sont en train de se guérir tranquillement.»
Sans détour, Anaïs a listé les symptômes qui l'affligeaient depuis un moment, croyant qu'il s'agissait de la préménopause. «Ça a commencé par des douleurs aux articulations. Après ça, il y a de la fatigue. Après ça, des petits trous de mémoire. Après ça, je perdais un peu mes cheveux. Après ça, j'avais des douleurs musculaires. Après ça, j'avais des sautes d'humeur, je me suis mise à pleurer deux, trois fois par jour. [...] Jusqu'à être très, très fatiguée. Jusqu'à ne plus être capable de marcher jusqu'au métro parce que mes muscles devenaient en roche. Jusqu'à dormir des nuits de 10 heures en plus de faire des siestes de trois, quatre heures.»
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Or, il n'en était rien, et après quelques tests, son médecin lui a diagnostiqué une maladie auto-immune du nom d'Hashimoto, qui s'attaque à la glande thyroïde. «C'est quoi les chances qu'une fille qui capote sur le Japon depuis toute sa vie pogne une maladie qui a le nom du docteur japonais qui l'a découvert», a lancé à la blague celle qui revient justement d'un voyage au pays du Soleil levant.
De façon plus sérieuse, elle a expliqué la gravité de sa situation. Ses médecins ne comprenaient pas qu'elle soit capable de marcher et de travailler. «Mais tous les jours, je suis venue faire la radio. Mon moral était là. Je fonctionnais sur l'énergie du désespoir», a dit Anaïs, expliquant que c'est exactement ce qu'elle souhaitait que les gens retiennent de son message: que parfois, notre corps peut nous parler!
«Moi, j'ai probablement trop attendu, ce qui fait qu'au lieu de pouvoir réparer ma glande thyroïde, je n’en ai pu. Et je dois prendre des médicaments pour tout le restant de ma vie si je veux avoir de l'énergie. [...] J'ai été un week-end à surveiller mon cœur, parce que les doses de médicaments que je prenais étaient tellement fortes, vu l'état dans lequel j'étais, que ça pouvait être dangereux pour mon cœur. On était rendus là, pis je n’en ai pas parlé parce que j'attendais que ça se passe. Là, ça fait dix jours que je prends mes médicaments. Je vais mieux au niveau de l'énergie.»
Écoutez le segment ici:
@rythme105.7 Anaïs nous parle de sa nouvelle réalité: la maladie d’Hashimoto ! La suite est sur le RYTHMEFM.COM 🎙️Les Lève-tôt 👯 @patrickmarsolais, Anaïs Favron et Isabelle Racicot 👂 Lundi au vendredi 5h30 🎧 Rattrapage en ligne + sur l’application Cogeco Média #radio #rythme #rythme1057 #hashimoto #maladieautoimmune #montréal #quebec ♬ son original - RYTHME 105.7
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Ce n'est pas la première fois qu'Anaïs Favron s'ouvre sur un diagnostic reçu; elle l'avait fait en entrevue dans nos pages lorsqu'elle nous avait parlé de sa douance.
On lève notre chapeau à Anaïs pour sa prise de parole, qui a peut-être démystifié cette maladie chez plusieurs, et on espère que son message puisse résonner chez d'autres!