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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

«American Underdog»: inspiration familiale

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Isabelle Hontebeyrie

2021-12-24T09:00:00Z
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Cette histoire vraie est moins un film sportif qu’une biographie sur la résilience. 

Il s’appelle Kurt Warner (Zachary Levi, oui, l’interprète de Shazam). Depuis qu’il est petit, il rêve de jouer au football et d’être embauché dans une équipe de la NFL. Il s’entraîne, perfectionne sa technique et, alors qu’il est à l’université, il est finalement contacté par les Packers de Green Bay, dans le Wisconsin. Il se rend à leur camp d’entraînement, mais n’est pas mentalement prêt... et se fait mettre dehors.

Parallèlement, alors qu’il est encore étudiant, il rencontre Brenda (Anna Paquin). S’il est attiré par la jeune femme, elle, par contre, est sur ses gardes. Elle est divorcée, a deux enfants – dont Zack, aveugle avec des difficultés d’apprentissage –, est une ancienne «marine» et ne s’en laisse pas compter. Mais Kurt la convainc par son sérieux, par son dévouement, par les liens qu’il tisse avec Zack (Hayden Zaller).

Après l’épisode des Packers, Kurt n’a plus rien, Brenda lui propose donc d’emménager avec elle, ses enfants et sa mère. Le sportif continue de s’entraîner et se trouve un travail dans un magasin d’alimentation, de nuit, à remplir les étagères. Mais il persiste. Lorsqu’il est contacté par un entraîneur de l’Arena Football League (AFL), il hésite puis finit par accepter. Et les ennuis de Kurt et les siens ne s’arrêteront pas là, jusqu’à ce qu’il soit repêché par les Rams de St. Louis, avec qui il gagnera le Super Bowl.

L’histoire vraie est d’autant plus remarquable que Kurt Warner a obtenu deux titres de MVP et est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs quarts-arrière de la NFL. Écrit et mis en scène par les frères Andrew et Jon Erwin, «American Underdog» est présenté de manière classique, convenue. Mais on en retient des moments inspirants – le nombre de coups du sort auxquels doivent faire face Kurt et Brenda est impressionnant –, la manière dont le sportif développe une relation paternelle avec Zack et, bien sûr, son triomphe avec les Rams.

«American Underdog» ne brille donc pas par son originalité, mais c’est un film familial qui réchauffe le cœur... et c’est pour cette raison qu’il sort le jour de Noël.

  • Note: 3 sur 5
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