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L'article provient de Le Journal de Québec
Transports

Amendes pour les vélos électriques: les ressources policières sont-elles investies au bon endroit, demande Vélo Québec?

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TVA Nouvelles

2024-05-27T21:20:39Z
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Le nombre d’amendes concernant le port du casque à vélo électrique a bondi de 70% à Montréal, mais c’est une hausse qui n’inquiète pas Vélo Québec, même si l’organisme remet en question la pertinence de cette surveillance accrue.

• À lire aussi: Vélo électrique: le port obligatoire du casque critiqué

«Si vous me dites [que les policiers sont] en train de se concentrer sur les cyclistes aux dépens des autres usagers de la route [...] il faut se poser la question si on met les ressources policières au bon endroit», soutient la directrice des programmes à Vélo Québec, Magali Bebronne.

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D'ailleurs, Mme Bebronne indique en entrevue sur les ondes de LCN que «les tendances actuelles» montrent que les piétons «sont de plus en plus victimes de collision avec des véhicules motorisés».

Le port du casque lorsqu’on circule sur un vélo électrique, dont certains peuvent facilement atteindre plus de 30 km/h, est obligatoire selon le Code de la sécurité routière.

Il est donc interdit pour les usagers de Bixi qui empruntent les vélos électriques bleus de circuler sans leur casque.

Selon la représentante de Vélo Québec, ce sont près de 20% des infractions des cyclistes qui concernent le port du casque.

Rappelant l’incident où une fillette a été happée par un cycliste qui ne s’était pas immobilisé lorsqu’un chauffeur d’un autobus scolaire avait activé ses feux clignotants au début du mois de mai à Montréal, Mme Bebronne se demande «si on ne devrait pas mettre un petit peu moins d’énergie sur le casque et un petit peu plus sur le respect de la priorité piétonne que ce soit aux abords des autobus scolaires ou urbains, ou aux abords de n’importe quels passages de piétons prioritaires».

«Selon moi et selon nous, chez Vélo Québec, là où on doit agir, c’est de s’assurer qu’on ne met pas en danger les autres usagers de la route, en particulier les plus vulnérables, donc les piétons», affirme l’invitée.

Voyez l’entrevue de Magali Bebronne dans la vidéo ci-dessus.

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