Amazon grande championne des plaintes à l’OQLF

Amazon est le géant du web qui a reçu le plus grand nombre de plaintes à l’Office québécois de la langue française en trois ans.

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«Amazon.ca s’engage à offrir à sa clientèle francophone une expérience de magasinage et un service sans faille. Les personnes qui ont sélectionné le français comme langue de préférence peuvent accéder à la boutique Amazon.ca et au service à la clientèle en français», s’est défendue au Journal la porte-parole d’Amazon, Kristin Gable.

Une défense à laquelle ne souscrivent probablement pas les citoyens qui ont déposé les 196 plaintes ciblant Amazon qui ont été présentées à l’Office québécois de la langue française (OQLF), dont la majorité sur la langue de service et les produits. L’entreprise américaine dit travailler avec l’Office pour traiter et résoudre toutes les plaintes.

«Aucun détail ne peut être donné concernant la langue de produits et services ni d’exemples précis, a indiqué au Journal le porte-parole de l’OQLF, Gilles Payer. L’Office ne commente pas publiquement les plaintes qu’il traite, et ne donne pas ce genre d’informations.»

Apple en deuxième

Après Amazon vient Apple avec 17 plaintes pour les mêmes raisons, soit la langue de service et les produits.

Au troisième rang, Google fait l’objet de sept plaintes, concernant aussi la langue de service, mais également les contrats et la langue du travail.

«Nous travaillons de façon étroite et sur une base régulière avec l’OQLF et nous prenons des mesures pour donner suite aux plaintes dès que nous les recevons, a assuré un porte-parole de Google. Nous sommes fiers de détenir un certificat de francisation de l’OQLF et restons dédiés à répondre aux besoins de nos utilisateurs et de nos employés en toute bonne foi».

Rappelons qu’au Québec, la langue du travail est le français. 

«Les travailleurs ont le droit d’exercer leurs activités en français», stipule l’article 4 de la Charte de la langue française.

Moins de cinq

Dans le club des géants du web qui ont moins de cinq plaintes, notons Facebook, qui en a reçu trois, cette fois pour la langue du travail et son site web, ses média, sociaux et ses dépliants.

Microsoft en obtient deux pour les mêmes raisons.

Malgré leur popularité, les plateformes chinoises ferment le bal, avec respectivement deux et une plaintes pour Temu et Shein.