Alouettes à la DPJ : Utiliser le championnat «à bon escient»

Ce n’est pas d’hier que les joueurs des Alouettes de Montréal essaient d’avoir un impact dans leur communauté.

Depuis 1998, via le programme «Ensemble pour l’école», les footballeurs de l’équipe se déplacent dans les écoles secondaires pour parler de persévérance scolaire. Il y a également une nouvelle initiative en 2024, puisque le club de la Belle Province s’est associé à la Fondation des jeunes de la DPJ.

Des joueurs se sont rendus dans des centres jeunesse du grand Montréal mardi et jeudi pour notamment discuter de l’importance de demeurer sur les bancs d’école. Le botteur David Côté était de la partie.

«C’est important de participer à ce genre d’initiatives, parce que nous pouvons user de nos expériences dans la vie pour essayer de les inspirer un petit peu pendant qu’ils vivent des moments plus difficiles», a expliqué celui qui disputera sa quatrième saison avec les Alouettes en 2024.

Les «Als» n’ont jamais été aussi populaires depuis près d’une décennie. Cela s’explique en grande partie par leur conquête de la coupe Grey en novembre dernier. C’est d’ailleurs avec le gros trophée que Côté, son coéquipier Frédéric Chagnon et l’ancien joueur Martin Bédard sont arrivés devant les jeunes.

«Nous avons été très bien accueillis, a affirmé le botteur. C’était vraiment plaisant de voir les sourires sur le visage des jeunes. Le trophée, il a toujours un effet. Nous devons utiliser la popularité qui vient avec notre championnat à bon escient, afin d’essayer d’avoir un impact sur les générations futures.»

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«Présenter aux jeunes de la DPJ des modèles inspirants qui, tout comme eux, ont surmonté des défis est une source de motivation importante», a pour sa part indiqué la directrice générale de la Fondation des jeunes de la DPJ, Fabienne Audette, dans un communiqué.

«Merci aux joueurs des Alouettes, partenaires de la Fondation, qui sont venus à la rencontre des jeunes et qui leur ont livré, en toute transparence, des pans de leur histoire empreinte de persévérance. Parce que donner aux jeunes de la DPJ l’envie de s’accrocher à leur parcours scolaire, c’est leur donner la clé d’un avenir plus radieux.»