Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Santé

Alors que nos églises sont vides, pourquoi ne fait-on rien avec?

Partager
Photo portrait de Louise Deschâtelets

Louise Deschâtelets

2025-07-23T04:00:00Z
Partager

Je fais partie de ces nombreuses personnes qui ont abandonné leur pratique religieuse il y a longtemps et qui n’y reviendront plus jamais. Comme nos jeunes sont élevés dans la laïcité, il n’y a aucune chance qu’elles se remplissent de nouveau. J’habite le quartier Rosemont qui compte de nombreuses églises vides qui tombent en décrépitude. Pourquoi ne pas s’en servir à d’autres fins au lieu de les laisser se détériorer pour rien ?

Un homme

Au début des années 2000, la Commission parlementaire de l’Assemblée nationale avait tenu des audiences publiques sur le patrimoine religieux, et Monseigneur Jean-Claude Turcotte, alors cardinal de Montréal, avait formulé le voeu de décréter un moratoire sur toute construction destinée à des fins culturelles, sociales, administratives ou autres, en vue d’utiliser les églises existantes à ces fins.

Ce qui fut fait en partie, mais pas totalement. J’imagine que là comme ailleurs les lenteurs bureaucratiques et gouvernementales ainsi que les coûts de rénovation doivent entrer en ligne de compte. Entre 2017 et 2022, 25 églises sont tombées sous le pic des démolisseurs. Et on me dit qu’il faut une mobilisation des citoyens pour que des projets sociaux puissent être entrepris dans les églises vides, ce qui est difficile, vu les coûts de rénovation.

Publicité
Publicité