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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Alonso: «Stroll peut devenir un jour champion du monde»

Lance Stroll
Lance Stroll Photo d'archives, AFP
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Photo portrait de Louis Butcher

Louis Butcher

2023-02-13T21:33:22Z
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Une déclaration de Fernando Alonso, la semaine dernière, à l’endroit de son nouveau coéquipier au sein de l’écurie de Formule 1 Aston Martin, le Montréalais Lance Stroll, en a surpris plus d’un, mais le vétéran pilote espagnol ne la regrette pas.

 • À lire aussi: Formule 1: des attentes modérées pour Alonso chez Aston Martin en 2023

• À lire aussi: Formule 1: voici la voiture de Lance Stroll pour la saison de 2023

«Lance peut devenir un jour champion du monde», a répété Alonso à nos confrères du réseau britannique Sky Sports lors du dévoilement de la nouvelle monoplace AMR23 lundi après-midi en Angleterre. 

«Il a la vitesse et le talent, de prétendre Alonso. Il l’a montré à maintes occasions, notamment sur une piste détrempée. Je me souviens entre autres de sa brillante position de tête acquise en Turquie [en 2020].» 

Mais bon, malgré quelques rares coups d’éclat, Stroll n’a pas encore réussi à se départir de cette étiquette de pilote «payant», une denrée heureusement de plus en plus rare en F1. 

Alonso a-t-il voulu se montrer poli envers un partenaire qui est aussi le fils du patron de l’écurie Aston Martin, Lawrence Stroll? 

Force est d'admettre que le pilote québécois est toujours à la recherche de sa première victoire en F1 après 122 départs. Alonso, lui, n’a attendu que 12 épreuves pour monter sur la plus haute marche du podium. 

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Des duels mémorables

À 41 ans, Alonso n’est pas seulement le doyen des pilotes du plateau en F1, mais aussi le plus expérimenté, avec 356 participations. Quand l’Espagnol a amorcé son brillant parcours en F1 (au Grand Prix d’Australie en 2001), Stroll n’avait que deux ans. 

«Je me souviens de Fernando, quand j’étais jeune, de ses duels avec Michael Schumacher [en 2006 notamment] et je dois avouer que j’avais à l’époque un parti pris pour Schumacher. Mais sa venue est une précieuse acquisition pour notre équipe, et j’ai hâte de travailler avec lui», a raconté Stroll. 

Ce dernier, le privilégié, a la chance de côtoyer un autre champion du monde après Sebastian Vettel. Mais la différence est qu’Alonso paraît beaucoup plus motivé que l’Allemand et qu’il est toujours considéré, malgré son âge vénérable, comme un des pilotes actifs les plus doués. 

Bon nombre d’observateurs sont d’avis qu’Alonso fera très mal paraître son futur coéquipier en 2023. À moins que le «champion du monde en devenir» ne démontre un talent hors norme qu’il n’est toujours pas parvenu à exprimer. 

Clin d’œil à Villeneuve

En terminant, Alonso ne croit pas que Stroll sera favorisé [lire bénéficier le premier de certaines évolutions sur la voiture en cours de saison] parce qu’il est le fils du patron. 

«Je ne crois pas, rétorque Alonso. Ça fait assez longtemps que je suis en F1 pour savoir comment gérer mes relations avec mes coéquipiers et les dirigeants d’une équipe, ce qui me fait penser à Jacques Villeneuve avec qui j’ai travaillé pendant seulement trois Grands Prix. C’était plaisant, car il avait une forte personnalité.» 

Pour rappel, Villeneuve a été appelé à remplacer l’Italien Jarno Trulli chez Renault lors des trois dernières épreuves de la saison 2004 pour seconder Alonso. 

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