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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

Allez les Brewers!

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que les masses salariales de la moitié des 12 équipes qualifiées pour les séries sont de 200 millions ou plus.

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Photo portrait de Marc de Foy

Marc de Foy

2025-09-30T23:00:00Z
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Tant qu’à parler de haute finance dans le sport, regardons ce qui se passe au baseball. C’est débile!

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que les masses salariales de la moitié des 12 équipes qualifiées pour les séries se chiffrent à 200 millions ou plus.

Selon le site Spotrac, les Dodgers de Los Angeles, qui viennent en tête de liste, ont versé près de 350 millions en salaires cette année.

Y a-t-il un docteur dans la salle?

Sept fois en séries en huit ans

La masse salariale des Reds de Cincinnati, leurs adversaires dans les séries wild cards, s’élève à 119 M$, ce qui les place au 22e rang dans la MLB. Suivent, à 117 millions $, les Brewers de Milwaukee. Le voltigeur Christian Yelich est le joueur le mieux rémunéré de l’équipe avec un salaire annuel de 25 M$.

Malgré leur budget limité, les Brewers n’ont raté les séries qu’une fois depuis 2018. Leur fiche de 97-65 a été la meilleure du baseball cette année.

Juste pour ça, je les choisis pour remporter la Série mondiale. Leurs chances paraissent minces avec la présence d’équipes fortunées comme les Dodgers et les Phillies dans la Ligue nationale, ainsi que les Yankees dans la Ligue américaine. Mais au diable les comparaisons!

Qu’il serait donc réconfortant qu’une équipe, dite pauvre, batte une formation remplie de gros noms! Il faut bien que les négligés gagnent parfois. Ça fait du bien à l’âme quand on ressent un sentiment de justice.

Ça grogne dans le Queens!

À propos, avez-vous entendu parler du message que le propriétaire des Mets, Steve Cohen, a transmis aux amateurs de balle de New York?

Cohen a présenté des excuses pour la débandade des siens en deuxième moitié de saison. Les Mets ont conservé une fiche de 36-45 au cours de cette période après avoir compilé un dossier de 47-34 en première moitié. Tout ça avec une masse salariale supérieure à 342 millions.

Le solide cogneur Pete Alonso a décidé qu’il en avait assez. Il utilisera la clause échappatoire de son contrat pour mettre les voiles, avec l’espoir de se retrouver avec une équipe capable de gagner.

Les drapeaux sont déjà levés chez les Dodgers et chez les Yankees!

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