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L'article provient de TVA Nouvelles

Allergies saisonnières: 10 astuces pour se protéger du rhume des foins

Photo: iStockphoto
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Agence QMI

2025-09-04T12:07:13Z
2025-09-17T01:15:00Z
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Congestion nasale, éternuements, démangeaisons, ou même asthme: plus souvent associées au printemps, les allergies saisonnières s’étendent pourtant dès l’arrivée des bourgeons jusqu’aux premiers gels annonçant l’hiver.

Voici le calendrier des irritants qui causent les allergies saisonnières et quelques trucs pour les éviter, afin de délaisser la boîte de mouchoirs.

Qu’est-ce qui cause les allergies saisonnières?

Les allergies saisonnières, appelées «rhinite saisonnière» ou «rhume des foins», sont généralement causées par le pollen en suspension dans l’air, qui est une poussière constituée de minuscules graines que dégagent de nombreux arbres, arbustes ou certaines plantes pour se reproduire.

Sauf que chez environ un cinquième de la population québécoise, l’inhalation de cette substance poudreuse déclenche une réaction allergique, qui peut causer différents symptômes.

Quels sont les symptômes du rhume des foins?

Les symptômes varient beaucoup d’une personne à l’autre, mais les allergies saisonnières peuvent causer un éternuement répété, des démangeaisons oculaires, de la congestion ou un écoulement nasal, des picotements, du larmoiement et dans de rares cas, des maux de tête.

Ces symptômes peuvent également causer de la fatigue, de l’irritabilité, des problèmes de concentration et des troubles du sommeil, peut-on lire sur le site du gouvernement du Québec.

Seksan - stock.adobe.com
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Chez ceux qui souffrent d’asthme, le rhume des foins peut aggraver les symptômes, en plus d’impacter la qualité de vie en perturbant les activités quotidiennes.

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Calendrier des allergies: quoi surveiller

Si la saison des allergies saisonnières débute habituellement au printemps, elle se déroule normalement en trois temps. Ces périodes tendent cependant à s’allonger en raison des changements climatiques, qui étirent la période de production de pollen de certaines espèces:

1- Mars à juin

Les premiers à libérer du pollen sont les arbres et les arbustes, notamment l’érable, le bouleau, le peuplier et le chêne, qui peuvent commencer leur travail dès l’arrivée des températures plus clémentes, même lorsqu’il reste de la neige au sol, selon Salut Bonjour.

Elles sont parfois confondues avec le rhume, vu leurs symptômes similaires.

2- Mai à octobre

Puis, c’est au tour des plantes de la famille des graminées, c’est-à-dire les végétaux à tige creuse comme le gazon, le foin, le pâturin et le brome, qui possèdent souvent des feuilles longues et parfois de petites fleurs, de libérer leur pollen, selon le gouvernement du Québec.

Ces dernières seraient les principales responsables de la rhinite saisonnière à travers la province, alors que ces types d’herbes sont particulièrement répandus sur le territoire.

3- Juillet jusqu’aux premiers gels

Finalement, c’est l’herbe à poux qui prolongerait la saison des allergies saisonnières jusque vers la fin du mois d’octobre et parfois jusqu’aux premiers gels, en commençant à relâcher son pollen au mois d’août seulement, selon Uniprix.

Un seul plant d’herbe à poux peut produire plusieurs millions de grains de pollen très légers qui, poussés par le vent, peuvent se déposer aussi loin qu’à 1 kilomètre de distance, selon le site du ministère de la Santé et des Services sociaux.

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Ville de Québec
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Évidemment, la durée de la saison des allergies saisonnière varie pour chaque personne, puisque cela dépendra de la ou des plantes spécifiques qui causent l’irritation, et dont la période de pollinisation peut s’étirer sur plusieurs mois ou même se chevaucher.

Rhume ou allergies saisonnières: la différence

Il n’est pas rare que les symptômes du rhume soient mélangés avec ceux de la rhinite saisonnière, et vice-versa, vu leur très grande similarité.

Néanmoins, il existe quelques différences, à commencer par la couleur des sécrétions nasales: dans le cas des allergies saisonnières, l’écoulement nasal sera légèrement clair, alors qu’il sera plutôt jaunâtre ou verdâtre chez quelqu’un qui souffre d’un rhume, selon Uniprix.

Un rhume peut également entraîner de la fièvre, des douleurs ou des maux de tête et disparaît au bout de quelques jours, alors que l’allergie causera plutôt des éternuements excessifs ou des démangeaisons oculaires, et ce, aussi longtemps que durera l’exposition à l’allergène.

AFP
AFP

Dix trucs pour se protéger des allergies

Il existe quelques techniques pour éviter au maximum d’être exposé au pollen, selon les sites du gouvernement du Québec et d’Uniprix.

  1. Évitez de vous promener à l’extérieur dans les périodes où la quantité de pollen est à son apogée, c’est-à-dire durant la matinée, lorsqu’il fait chaud et sec et lorsqu’il y a beaucoup de vent.
  2. Dans un même ordre d’idée, évitez les lieux où la concentration de pollen est élevée, comme les jardins et les arboretums, par exemple.
  3. Gardez les fenêtres de votre domicile ou de votre véhicule fermées, en priorisant un système d’air climatisé qui recycle l’air ambiant ou qui comporte un filtre à pollen.
  4. Après une activité extérieure, lavez-vous et changez vos vêtements pour éliminer le pollen qui pourrait s’être déposé dans vos cheveux, sur votre corps ou le tissu.
  5. Demandez à quelqu’un d’autre de tondre la pelouse ou de ramasser les feuilles mortes; ces activités favorisent particulièrement la dispersion du pollen.
  6. Ne faites pas sécher vos vêtements ou vos draps à l’extérieur, pour éviter que le pollen s’y accroche.
  7. Portez des lunettes de soleil pour empêcher le pollen d’irriter vos yeux.
  8. Utilisez un aspirateur avec un filtre de type HEPA pour capter les plus fines particules de pollen qui pourraient se trouver dans la maison.
  9. Si vous avez un jardin, apprenez à identifier les plantes qui libèrent du pollen, dont l’herbe à poux, et retirez-les dès leur apparition.
  10. Évitez la fumée du tabac ou les autres irritants qui augmentent les symptômes.

Quand consulter pour des allergies saisonnières?

Dans plusieurs cas, les symptômes d’allergies saisonnières ne sont pas assez incommodants pour être approfondis, d’autant plus qu’il existe des médicaments en vente libre pour soulager plusieurs symptômes, qui peuvent vous être conseillés par un pharmacien, selon Québec.

Néanmoins, si les symptômes nuisent à la qualité de vie ou causent des complications comme des sinusites à répétition, des symptômes d’asthme, de la toux, un essoufflement rapide, une respiration sifflante ou des otites, il vaut mieux se tourner vers son médecin.

Il existe divers traitements pour soulager les allergies graves provoquées par le pollen, qui varient d’une personne à l’autre, ainsi que des thérapies de désensibilisation qui peuvent être offertes, peut-on lire.

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