Daniel Alfredsson entretient le mystère sur son futur professionnel

Agence QMI
Débarqué derrière le banc des Sénateurs d’Ottawa au beau milieu de la saison, l’instructeur adjoint Daniel Alfredsson refuse de se compromettre quant à son futur professionnel et plus précisément, son intérêt potentiel à assumer les fonctions d’entraîneur-chef.
L’ancien capitaine des «Sens» est devenu l’assistant du pilote intérimaire Jacques Martin quand celui-ci a remplacé D.J. Smith, le 6 décembre. Si les amateurs de hockey savent que Martin ne reviendra pas en poste lors de la prochaine campagne, ils discutent déjà de l’identité de son successeur.
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Le propriétaire de la concession, Michael Andlauer, n’avait pas caché son attrait pour Patrick Roy, mais puisque celui-ci travaille aujourd’hui pour les Islanders de New York, Alfredsson pourrait constituer une possibilité intéressante.
Toutefois, le principal concerné se garde bien de révéler ses intentions à quelques semaines de la fin du calendrier régulier.
«Honnêtement, je n’y ai pas vraiment pensé. [Jusqu’ici], ce fut une courbe d’apprentissage très bénéfique et rigoureuse pour moi sur le plan du coaching, a-t-il affirmé en entrevue avec le quotidien "Ottawa Sun", jeudi. J’apprends quotidiennement, je suis chanceux de côtoyer deux entraîneurs comme Jack [Capuano] et Jacques qui ont dirigé longtemps. Ben [Sexton] et Justin [Peters] ont également été excellents en m’aidant sur une multitude de sujets et en m’enseignant un tas de trucs sur le coaching.»
«Cela m’a intrigué plus que je le pensais. Néanmoins, je ne sais pas où je me retrouverai après cette année.»
Gagnant demandé
Interrogé sur le profil du candidat idéal au poste à pourvoir, «Alfie» ne prétend pas détenir la clé. Toutefois, il en a une petite idée.
«Il existe différentes manières de voir pour ce qui touche ce boulot. Vous souhaitez miser sur un instructeur gagnant. Cela ne signifie pas tout, mais il s’agit de la meilleure réponse, a-t-il estimé. Je ne peux dire s’il y a une personne qui cadrerait parfaitement. L’équipe de direction effectuera ses recherches et analysera chaque atout des candidats pour ensuite choisir avec minutie.»
Si le dernier mot reviendra au directeur général Steve Staios, Alfredsson risque d’entendre son nom quelques fois dans les rumeurs. D’ici la décision à venir, il apprécie le moment.
«Cela m’a ouvert une perspective que je n’avais pas détectée. On voit à quel point ils travaillent tous fort, a-t-il dit à propos de tous les membres des Sénateurs. Ils sont dévoués, [...] même si ce n’est parfois pas facile quand vous n’obtenez pas de succès.»