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L'article provient de TVA Sports
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Alexandre Daigle et le bonheur d’être entraîneur

Alexandre Daigle prodigue quelques conseils à son fils, Vincent, défenseur avec les Mariniers de Sorel Sainte-Julie.
Alexandre Daigle prodigue quelques conseils à son fils, Vincent, défenseur avec les Mariniers de Sorel Sainte-Julie. Photo DIDIER DEBUSSCHERE
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Photo portrait de Stéphane Cadorette

Stéphane Cadorette

2025-02-21T22:47:38Z
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En 1987, un jeune Alexandre Daigle jouait au Tournoi International de Hockey Pee-Wee de Québec. 38 ans plus tard, le revoilà, cette fois comme entraîneur, dans un rôle où il retrouve vite son sourire de gamin.

La victoire de 3-1 de ses Mariniers de Sorel Sainte-Julie aux dépens du Fire d’Atlanta au pavillon Guy-Lafleur, quand Le Journal est allé à sa rencontre, égayait certainement sa vie, «mais maintenant, je suis toujours de bonne humeur», a spécifié l’heureux cinquantenaire, analyste sur les ondes de TVA Sports.

Son équipe vient de disputer son quatrième match en classe BB, et l’espoir de pouvoir revenir au Centre Vidéotron pour la finale de dimanche demeure entier.

«J’aime ça, c’est super le fun. C’est incroyable, ce tournoi-là. Quand je l’ai joué, on a fait seulement deux matchs. Et là, on est rendu à quatre. C’est excellent. Déjà, ce n’est pas évident de participer, il y a tellement d’équipes qui appliquent. J’étais super content qu’on soit choisis», s’est exprimé celui qui en profite pour diriger son fils, Vincent, auteur de deux aides dans la victoire.

Vincent Daigle a brillé dans la victoire des Mariniers avec deux mentions d’aide.
Vincent Daigle a brillé dans la victoire des Mariniers avec deux mentions d’aide. Photo DIDIER DEBUSSCHERE

Pas comme Martin St-Louis

Daigle s’est remémoré qu’à l’époque de sa participation au Tournoi pee-wee, il jouait aux côtés d’Éric Dazé, à Laval. L’autre équipe de Laval était celle d’un certain Martin St-Louis, et elle avait représenté la ville un an plus tard.

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«Je me souviens encore qu’on avait perdu le premier match au Colisée et qu’on nous avait dit: “Bon, vous allez jouer à Bernières.” Moi, je n’avais aucune espèce d’idée [de] c’était quoi Bernières! Quand je regarde aujourd’hui, tu perds et tu vas juste à côté du Centre Vidéotron. Le setup est pas mal mieux!» s’est-il réjoui.

Daigle, donc, raffole du coaching. Jusqu’à un certain point, prend-il soin de préciser. Pas question de le voir imiter la trajectoire de St-Louis, qui a été catapulté comme pilote du hockey mineur à la LNH.

«Moi, analyste à TVA Sports, je suis bien correct avec ça! Je trouve que la job de coach, c’est stressant pas mal. Tu penses tout le temps à ça, même dans les niveaux plus bas. Je n’imagine même pas dans la Ligue nationale ce que ça demande. C’est du 24 heures sur 24, c’est très intense», a-t-il spécifié.

Modérer les attentes

Photo DIDIER DEBUSSCHERE
Photo DIDIER DEBUSSCHERE

Sans parler de cas problèmes, Daigle se dit d’avis que le plus difficile à gérer, comme entraîneur dans le hockey mineur, ce n’est pas les jeunes, mais les parents.

«Les jeunes, ça reste les jeunes, peu importe l’époque. Ils veulent jouer au hockey. Ce qui est le plus difficile à gérer par moments, c’est quand les parents ont des grosses attentes. On est quand même juste dans le pee-wee BB, et tout le monde va jouer.

«C’est sûr qu’à Québec, on se donne une chance avec nos meilleurs en fin de match, mais le reste de l’année, tout le monde joue. Les parents veulent gagner, et c’est correct. Mais l’important, c’est que les jeunes aient du plaisir», a-t-il insisté avec raison.

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Un moment décisif

L’ancien des Sénateurs, des Flyers, du Lightning, des Rangers, des Penguins et du Wild gardait profil bas au terme de sa carrière, qui s’est conclue en Suisse en 2010.

Il ne cache pas aujourd’hui que le documentaire Chosen One: Alexandre Daigle lui a permis de retrouver la sérénité.

«Ça a changé ma vie quant à la façon dont je percevais ma carrière. Ça m’a rappelé que j’ai quand même connu une belle carrière et ça a permis à mes enfants de connaître cette facette. Médiatiquement, c’est aussi là que TVA Sports m’a appelé et qu’on a vu que j’avais des choses à apporter dans l’analyse du hockey», a-t-il expliqué.

Choisi au tout premier rang du repêchage en 1993 au Colisée de Québec, Daigle assure qu’il ne ressent pas d’émotion particulière, 32 ans plus tard, en revenant dans la ville où sa carrière professionnelle a débuté.

«C’est surtout pour mon gars que j’avais hâte. Je voulais qu’il ait la chance de vivre un aussi gros tournoi. Juste le Centre Vidéotron, c’est quelque chose pour les jeunes. J’en ai fait en masse des tournois, et il n’y a rien qui se compare à ça au Québec. Ce n’est même pas proche, c’est fou», s’est-il émerveillé.


Horaire de samedi – Centre Vidéotron

8h: Zenith Ice Hockey Club c. Mooseheads de Halifax – AA

9h15: Remparts de Québec c. Dynamiques du Collège Charles-Lemoyne – AA Élites

10h30: Astana Team c. Nordiques de Québec – AA Élites

11h45: Rangers de New York c. Devils du New Jersey – AAA

13h: Canadiens de Montréal c. Rangers Mid Fairfield – AAA

14h15: Angleterre c. Brûleurs de Loups de Grenoble – BB

15h30: Mrak Hockey Tchéquie c. Lions de Los Angeles – Féminin

16h45: Renards des Trois-Lacs c. Zenith Ice Hockey Club ou Mooseheads de Halifax – AA

18h: Remparts de Québec ou Dynamiques du Collège Charles-Lemoyne c. Astana Team ou Nordiques de Québec – AA Élites

19h15: Rangers de New York ou Devils du New Jersey c. Canadiens de Montréal ou Rangers Mid Fairfield – AAA

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