Alexandre Champagne est tombé par terre quand il a vu le montant du chèque pour le premier livre de «Trois fois par jour»
Raphaël Gendron-Martin (Agence QMI)
«Je tenais dans mes mains un chèque d’un million de dollars», a révélé l’humoriste Alexandre Champagne à propos du premier livre de recettes de Trois fois par jour auquel il avait collaboré.
De passage à l’émission radiophonique Tout peut arriver, sur ICI Première, Alexandre Champagne s’est livré en toute franchise sur l’argent qu’il a fait au début de l’aventure Trois fois par jour avec sa conjointe de l’époque, Marilou.
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«Qu’est-ce que vous devez à cette aventure? Est-ce que ça vous a mis riche?», a directement demandé l’animatrice Marie-Louise Arsenault.
«À chaque fois qu’il est question d’argent, c’est 50-50, a d’abord répondu l’humoriste. Il y a des gens qui nous traitent de "mange-marde" et d’autres qui sont intéressés par comment on arrive à être indépendant financièrement. Oui, ça nous a mis riches. Marilou et moi, on n’a pas le même goût du risque avec l’argent. Donc, je dirais que nos fortunes sont différentes! [rires]»
Pour les redevances du premier tome de Trois fois par jour, paru en 2014, Alexandre Champagne avait déjà dit être physiquement tombé par terre quand il avait reçu son premier chèque.
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Milieu modeste
L’humoriste a rappelé à Marie-Louise qu’il venait d’un milieu modeste. «Mes grands-parents ont eu recours à l’aide sociale pour se sortir un peu d’une situation qui était délicate, où mon grand-père s’est blessé en travaillant au noir. [...] Mon père a toujours été dans la classe ouvrière, à réparer des voitures. Ma mère a lâché l’école en secondaire 2 pour travailler dans un Jean Coutu comme caissière [...].»
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Quand il a rencontré Marilou, Alexandre a décidé d’embarquer dans son projet de livres de recette en photographiant «des quiches». Un an après la publication du premier livre, il a reçu son premier chèque de son éditeur.
«Je tenais dans mes mains un chèque d’un million de dollars. Ça, c’est la première année de vente du premier livre de Trois fois par jour. Mais faites le calcul, je pense que Marilou doit être à plus d’un demi-million de livres vendus, à une moyenne d’à peu près 37,95$. Et nous, on a un pourcentage qui varie entre 10% et 14%, tout dépendant des ententes. J’ai ouvert l’enveloppe de [l’éditeur] Cardinal et c’était 997 000$... J’ai physiquement tombé par terre.»
