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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Partielle dans Marie-Victorin: le chef controversé du PVQ, Alex Tyrrell, sera candidat

Le chef du Parti Vert du Québec, Alex Tyrrell
Le chef du Parti Vert du Québec, Alex Tyrrell Photo d'archives, Agence QMI
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Agence QMI

2022-03-10T21:45:52Z
2022-03-10T22:07:10Z
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Quelques jours après sa publication critiquée sur l’invasion russe en Ukraine, le chef du Parti vert du Québec (PVQ), Alex Tyrrell, a annoncé qu’il se portera candidat dans Marie-Victorin à la suite du désistement de la candidate initiale du parti, Annabelle Bouvette. 

• À lire aussi: Envoi d'armes en Ukraine: Ottawa appuie les néonazis, selon le chef du Parti vert du Québec

«Le 6 mars, j’ai avisé le chef du Parti vert du Québec que je ne me porterai plus candidate pour le PVQ lors de l’élection partielle dans la circonscription de Marie-Victorin. Je continuerai à m’impliquer pour lutter contre la crise climatique», avait déclaré dimanche l’étudiante en biologie de l’Environnement sur sa page Facebook.

«Cette décision survient après une fin de semaine marquée par une période de critiques intenses en ligne à l’égard d’une position que j’ai prise sur le conflit actuel en Ukraine», a ajouté M. Tyrrell lors de l’annonce, jeudi, devant la station de métro Longueuil–Université-de-Sherbrooke.

Fidèle à ses propos, celui qui en sera à sa onzième campagne électorale veut faire du conflit en Ukraine un de ses principaux engagements. «Le point central de ma campagne dans cette élection partielle est d’éviter une guerre nucléaire avec la Russie. La guerre nucléaire est actuellement la plus grande menace pour la planète, la vie, l’environnement et les êtres humains», a-t-il souligné.

En plus de cet enjeu, le chef du PVQ mettra de l’avant la réparation du système de santé, la gratuité du transport en commun, la protection de la rainette faux-grillon de l’Ouest et une solution non létale pour contrôler la surpopulation de cerfs dans le parc Michel-Chartrand.

La fin de semaine dernière, M. Tyrrell avait suscité la controverse en indiquant que les demandes de la Russie, qui comprennent entre autres la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine, «sont des demandes raisonnables qui selon [lui] devraient être acceptées.»

Quelques heures plus tard, il avait tenté de rectifier le tir dans une autre publication. «Pour être clair, je condamne l’invasion russe et la violence des deux côtés de ce conflit», avait-il écrit, en précisant qu’il est pour des négociations et qu’il estime que les deux parties doivent faire de compromis.

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