Alex Belzile n'a pas dit son dernier mot: «Il y a des exemples dans la LNH»
De retour avec le Canadien après deux saisons dans l’organisation des Rangers


Dave Lévesque
À 34 ans, Alex Belzile fait un retour dans l’organisation du Canadien et il n’a pas dit son dernier mot.
Le joueur de centre originaire de Saint-Éloi, dans le Bas-Saint-Laurent, ne s’est pas présenté au camp d’entraînement uniquement pour remplir un chandail en attendant de se rapporter au Rocket de Laval.
«Quand tu es à un camp de la Ligue nationale, ton but c’est de faire l’équipe, a-t-il insisté lundi. Ça fait deux ans que je suis parti, mais dans ma tête je me suis amélioré pendant ces deux années.»
Il estime être comme le bon vin et être en mesure de montrer la meilleure version de lui-même malgré les années qui avancent.
«Mon âge ne me dérange pas. Je pense que c’est la façon dont tu te comportes sur la glace qui paye. J’ai toujours été un passionné de hockey alors aller au gym ou sur la glace, ce n’est vraiment pas une tâche, au contraire.
«C’est un état d’esprit. Il y en a qui acceptent qu’ils vieillissent, mais il y a aussi beaucoup d’exemples dans la Ligue nationale de joueurs qui atteignent leur apogée dans les 35 ans alors je m’accroche à ça.»
Joueur honnête
On ne sait pas si Belzile est dans les plans de Martin St-Louis, mais l’entraîneur-chef ne s’est pas fait prier pour lui lancer des fleurs.
«C’est un vrai vétéran. Tu as les joueurs honnêtes, et tu as le reste. Il n’y a rien dans le milieu. C’est un joueur honnête, il a une très belle intelligence, il prend soin des jeunes et c’est un bon enseignant qui prend le temps d’enseigner.
«S’il est dans l’alignement, il ne remplit pas un trou, il est capable de faire la job et il peut jouer n’importe où.»
St-Louis a eu l’occasion de développer sa relation avec le vétéran, qui a disputé 321 matchs avec le Canadien, lors de la saison 2022-2023 au cours de laquelle il avait amassé 14 points, ce qui est bon pour un joueur de soutien.
Retour
Au terme de cette saison, il s’est laissé séduire par une offre de contrat des Rangers de New York, mais il n’aura finalement jamais joué de match au Madison Square Garden même si l’équipe l’a déjà rappelé. Il n’aura finalement évolué qu’avec le Wolf Pack de Hartford dans la Ligue américaine.
«Des fois, de voir autre chose et de comprendre qu’il y a beaucoup de choses que tu ne peux pas contrôler, ça fait en sorte que chaque opportunité que j’ai d’aller sur la glace, j’ai la pédale au plancher», raconte Belzile au sujet de ce qu’il a appris lors de cette parenthèse new-yorkaise.
En signant une entente d’un an avec le Canadien comme joueur autonome le 1er juillet dernier, Belzile est revenu au bercail.
«C’est sûr que c’est motivant pour tous les Québécois qui ont la chance de jouer à Montréal. Je suis très content d’être revenu, j’ai passé cinq belles saisons avec l’organisation.
«Le groupe est vraiment tissé serré, observe-t-il au sujet de l’équipe actuelle. J’ai été dans d’autres organisations et les gars ne sont pas toujours ensemble comme ici. C’est vraiment important. Dans les clubs qui gagnent des trophées, il y a un esprit de camaraderie, ce sont des frères qui poussent dans la bonne direction.»