Alex Belzile comprend bien son rôle: «Je connais ma chaise»
Il espère que le Canadien va faire appel à lui au cours de la saison

Dave Lévesque
À 34 ans, Alex Belzile a compris qu’il va devoir bûcher pour jouer des matchs dans la Ligue nationale de hockey. Ça tombe bien, c’est un grand travaillant.
«Avec l’âge, tu comprends plus quelle sorte de joueur de hockey tu es et je connais ma chaise. Souvent, en début de saison, je vais commencer dans la Ligue américaine et ce n’est pas parce que tu ne joues pas le match un que tu ne joueras pas le match 50.»
Belzile a fait partie des nombreux joueurs qui ont été cédés au Rocket après les quatre premiers matchs préparatoires du Canadien. Il ne cache pas être un brin déçu de se retrouver à Laval même s’il est parfaitement heureux dans ce vestiaire où il connaît presque tout le monde.
«C’est sûr que j’ai passé cinq ans ici et c’est le fun de revenir, mais ton but en tant que joueur de hockey, c’est de jouer dans la meilleure ligue possible. C’est une petite déception, mais en même temps, mon esprit rationnel a embarqué.
«En début de saison, il y a souvent beaucoup de gars, mais le but, c’est de montrer que tu es capable de jouer dans la Ligue nationale et je pense que c’est ce que j’ai fait dans mes matchs de présaison.»
Fin de parenthèse
Alex Belzile est de retour dans l’organisation après une parenthèse de deux ans avec les Rangers de New York et surtout le Wolf Pack de Hartford, dans la Ligue américaine de hockey.
En deux ans, il aura eu droit à un rappel de cinq semaines avec les Rangers lors duquel il n’a disputé aucun match. Il a quand même connu sa meilleure saison dans la Ligue américaine l’an passé avec 56 points en 66 matchs.
S’il est de retour dans le giron du Canadien, c’est parce qu’il pense que l’équipe croit en ses capacités d’aider de toutes les manières possibles.
«Je suis revenu avec une organisation qui, je pense, ne me voyait pas juste comme un gars qui va jouer dans la Ligue américaine, mais qui peut aussi jouer dans la Ligue nationale.
«J’arrive pour essayer d’apporter au succès de l’équipe, il y a vraiment un beau travail qui a été fait ici. La profondeur est vraiment bonne à Montréal. Je suis allé ailleurs et il y a beaucoup de très bons jeunes à Montréal.»