Aleksandra Wozniak aidera les enfants dans le besoin


Jessica Lapinski
Pour une deuxième année de suite, l’ancienne joueuse Aleksandra Wozniak pourra aider des enfants dans le besoin à se changer les idées en découvrant les rudiments du tennis.
Au printemps dernier, Wozniak, qui dirige maintenant son académie de tennis à Bedford, en Montérégie, a mis sur pied le programme Futurs As.
Le but de l’ex-21e mondiale était notamment d’offrir gratuitement à des jeunes de 3 à 17 ans ce à quoi elle n’avait pas eu accès durant son enfance.
Redonner à son tour
De la raquette à la location du terrain, en passant par les cours donnés par des entraîneurs ainsi que les souliers, tout est fourni sans frais à ces enfants et adolescents issus de milieux défavorisés.
La jeune retraitée les encadre aussi, elle qui saute parfois sur le terrain avec eux.
« Le programme sera de retour grâce à la contribution financière de l’école trilingue Vision St-Jean, ce qui nous permettra d’attirer encore plus de jeunes », souligne fièrement Wozniak.
« Quand j’étais jeune, on vivait dans un certain niveau de pauvreté, rappelle-t-elle. Mes parents avaient immigré de Pologne seulement quelques années auparavant. On n’avait pas toutes les ressources [pour qu’elle apprenne le tennis]. Alors ça vient me chercher de pouvoir encadrer des jeunes maintenant. »
Un grand sourire
L’athlète et femme d’affaires a été touchée par le succès qu’a connu son initiative l’an dernier.
Une trentaine de jeunes y ont participé, et grâce au support financier que recevra le programme cette année, la détentrice d’un titre sur la WTA espère en toucher encore davantage à compter de ce printemps.
Car Wozniak a vraiment eu l’impression d’avoir fait une différence dans la vie de plusieurs d’entre eux. « Je les voyais arriver un peu timides, puis repartir avec un grand sourire, et ça me faisait vraiment chaud au cœur », se réjouit-elle.
« J’ai fait beaucoup de belles rencontres, souligne aussi l’ancienne professionnelle. J’ai été touchée par la guerre en Ukraine et notre ville, Bedford, a accueilli des réfugiés, dont certains sont venus jouer au tennis avec nous. J’ai eu l’impression qu’on a pu leur changer les idées. »