Air Transat lui refuse de voyager avec son chien d’assistance

Une femme de Laval qui vit avec un chien d'assistance psychologique a eu une bien mauvaise surprise en planifiant un voyage en Europe.

Josée Bélanger ne peut pas amener Pacha avec elle dans l'avion parce que le transporteur Air Transat ne reconnaît pas sa condition.

«Je me sentais micro-agressée. Je ne suis pas reconnue dans mon handicap. Je dois toujours justifier pourquoi j’ai besoin d’un chien d’assistance», déplore-t-elle.

Pourtant Mme Bélanger, une infirmière qui souffre d’un syndrome post-traumatique depuis plusieurs années, a une lettre de son médecin qui atteste qu’elle a un handicap. 

C’est d’ailleurs une des conditions qu’exige le transporteur aérien pour qu’un passager soit accompagné de son animal.

Une des autres conditions est que le chien ait été entrainé par un organisme spécialisé. Mme Bélanger possède les documents justificatifs à cet effet.

«Notre attestation satisfait tous les critères qui sont décrits sur la fiche internet. Nous, ce sont les informations du bénéficiaire, du chien, mais aussi une certification comme quoi le chien rencontre les prérequis pour être chien d’assistance», explique Geneviève Baron-Courcy, propriétaire de Bienfaits canins.

Mais Air Transat conteste la certification de Pacha. Il demande donc à Mme Bélanger de payer 700$ pour un billet pour son chien.

«Eux, ils déterminent que j’ai besoin d’un chien d’assistance émotionnel quand, en réalité, un chien d’assistance psychologique a une fonction émotionnelle. Mais c’est un handicap. Le syndrome post-trauma, c’est un handicap reconnu», insiste Mme Bélanger.

Josée Bélanger indique qu’elle n’a jamais eu ce problème lorsqu’elle voyage avec Air Canada.

Par courriel, Air Transat se dit sensible aux enjeux des personnes handicapées et indique que Josée Bélanger ne satisfait pas à des critères.

La dame de Laval a porté plainte à la Commission des droits de la personne. Elle espère un dénouement rapidement puisque son vol est ce jeudi.