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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Aide médicale à mourir à 30 ans: la sœur de Stéphanie Lavoie réclame des changements pour les victimes de la maladie de Lyme

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TVA Nouvelles

2024-05-22T14:57:39Z
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Épuisée et à bout de ressources, une jeune femme de 30 ans atteinte de la maladie de Lyme a eu recours à l’aide médicale à mourir. Sa sœur espère que ce drame permettra de changer les choses pour les victimes de cette infection, qui peuvent se sentir abandonnées par le système.

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Stéphanie Lavoie s’est éteinte vendredi dernier après des années de souffrance. Elle ne s’alimentait que de bananes depuis des mois, vivant dans sa chambre car elle ne pouvait tolérer la lumière et n’avait plus d’autonomie au quotidien.

«Ça demandait beaucoup de courage, beaucoup de force de passer au travers d’autant d’années de douleurs. D’être non seulement dans la pénombre, mais aussi d’accepter à un si jeune âge d’avoir de l’aide», a témoigné sa sœur Cathy Lavoie en entrevue au Québec Matin.

  • Écoutez la chronique culture et société avec Jean-François Baril et Sophie Durocher via QUB :

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L’histoire déchirante de Stéphanie Lavoie ne serait pas un cas isolé. Avant son décès, elle a indiqué à sa famille espérer que la maladie de Lyme soit mieux connue au Québec.

«On est en contact avec d’autres gens de l’âge de Stéphanie qui vivent la même chose qu’elle, qui se frappent à beaucoup de portes fermées, qui ont de la difficulté à avoir un diagnostic, à obtenir des soins appropriés», a indiqué Cathy Lavoie.

«On souhaite que ça devienne plus facile au Québec d’avoir accès à tout ça. J’aimerais ne pas revoir dans quelques mois d’autres gens comme ma sœur», a-t-elle renchéri.

Par ailleurs, la famille était «confortable» avec la décision de Stéphanie d’avoir recours à l’aide médicale à mourir.

«À partir du mois de janvier, on s’est rendu compte que même si la situation se renversait, il y aurait énormément de chemin à faire. Une équipe médicale nous a dit que les organes étaient affectés par la malnutrition et qu’on s’en allait vers un déclin», relate la sœur de la victime, précisant que Stéphanie n’était plus en mesure de se nourrir ou de boire le jour de son décès. Elle ne pesait alors que 54 lb.

Écoutez l’entrevue complète de Cathy Lavoie dans la vidéo ci-haut.

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