Agressions en rendez-vous Grindr à Sherbrooke: un mandat d’arrestation pancanadien lancé contre un accusé de 22 ans

Agence QMI
Un mandat d’arrestation pancanadien a été lancé contre l’un des quatre accusés dans le dossier des violentes agressions sur des homosexuels, leurrés près d’une cour d’école au travers de l’application de rencontre Grindr l’été dernier.
«Le suspect s’est sauvé de la thérapie du Domaine Orford alors qu’il avait la condition de s’y trouver 24h sur 24», peut-on lire dans un communiqué du Service de police de Sherbrooke partagé vendredi.
Thomas Marcoux, 22 ans, serait ainsi recherché à l’échelle du Canada après s’être sauvé du centre de thérapie où il devait se trouver en permanence, après avoir été accusé de voies de fait et de possession d’armes pour des attaques survenues en août 2024.
Le soir du 7 août, l’accusé et trois autres hommes auraient donné rendez-vous, tour à tour, à deux hommes homosexuels via l’application de rencontre Grindr, près de l’école Larocque, puis sur la rue Gillespie, à Sherbrooke.
L’un de ses coaccusés, Tristan Gilbert, 19 ans, a par ailleurs plaidé coupable en janvier dernier d’agression armée, alors qu’il aurait admis avoir frappé la première victime à l’aide d’un objet contondant et la seconde à coups de barre de métal.
Les deux victimes auraient également été aspergées de poivre de Cayenne, avait-il admis, écopant d’une peine d’un an de prison pour son implication.
Parmi les quatre accusés, trois, dont Gilbert, sont passés aux aveux. Il n’est pas clair où en était rendu pour sa part le dossier de Thomas Marcoux.
L’homme de 22 ans aux yeux pers et aux cheveux bruns pèse 120 livres et mesure 5 pieds 5 pouces, selon la police de Sherbrooke, qui demande l’aide de la population pour lui mettre la main au collet.
Quiconque possède des renseignements sur ses aléas est prié de communiquer avec la Division des enquêtes criminelles au (819) 821-5555.