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L'article provient de Le Journal de Québec

Affolement sur les marchés boursiers: qu’est-ce qui provoque cette panique?

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Agence QMI

2024-08-05T18:48:18Z
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Les marchés boursiers aux quatre coins du monde ont fortement reculé lundi matin, particulièrement en Asie et aux États-Unis à la suite d’un «effet de contagion», croit un stratège de marché. 

• À lire aussi: Les marchés financiers mondiaux s'affolent du risque de récession aux États-Unis

Plusieurs bourses européennes, notamment à Paris, Londres ou encore Francfort, ont perdu à la clôture, alors que les trois principaux indices de Wall Street, aux États-Unis, dégringolaient dans la journée.

Parmi les explications, on retrouve le taux de chômage qui a augmenté de 4,3% en juillet aux États-Unis, les investisseurs s’inquiétant de la stabilité du marché de l’emploi.

«Il y a vraiment un effet de contagion. L’économie américaine, somme toute, ne va pas très très mal, mais quand on commence à additionner tous les ingrédients ensemble, on se retrouve avec un certain cocktail», a expliqué Simon Brière, stratège de marché chez R.J. O’Brien.

Selon le spécialiste, il ne s’agit pas de la première fois que les Américains atteignent un tel taux de chômage. Ce qui surprend plutôt, c’est son augmentation assez rapide.

«Quand le taux de chômage augmente de cette façon-là, dans l’histoire moderne des États-Unis, il y a toujours eu une récession. [...] On se retrouve avec des ressemblances assez évidentes entre aujourd’hui et ce qu’on a connu dans le passé», a-t-il mentionné en entrevue à LCN.

Il n’y a toutefois pas que l’emploi aux États-Unis qui inquiète. L’affolement a commencé sur le marché boursier au Japon, en raison de l’augmentation de son taux directeur, ce qui risque de causer des bouleversements sur les taux d’intérêt qui sont actuellement en dessous du 1%.

«Il y avait une sorte de puits sans fond des emprunteurs», a illustré M. Brière.

«On ne partira pas en peur quand même parce que les indices boursiers sont fortement à la baisse aujourd’hui, on est quand même dans une année qui est positive depuis le 1er janvier», a-t-il tout de même rappelé.

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