Affaire du bébé disparu Emmanuel Haro: un procureur s’en prend à ancien juge

Agence QMI
Si le père d’Emmanuel Haro, un nourrisson de 7 mois disparu en Californie depuis la mi-août, était envoyé en taule en 2023 dans une affaire de maltraitance d’enfants, la victime serait aujourd’hui en vie.
C’est la conviction du procureur du comté de Riverside, Michael Hestrin, qui a accusé mercredi en conférence de presse un ancien juge qui n’avait pas condamné Jake Haro à une peine de prison ferme dans un dossier de maltraitance d’enfant datant de 2023.
«Ce que nous voulions, c'était la prison. Nous pensions qu'il s'agissait d'une affaire de prison et que Jake Haro aurait dû aller en prison. Jake Haro a plaidé coupable directement devant le tribunal», a indiqué M. Hestrin.
Le procureur Hestrin affirme que le juge en question avait choisi d’accorder une probation au suspect, ce qu’il a qualifié d’erreur de jugement «scandaleuse», selon ce qu’a rapporté la chaîne locale KTLA.
«Si ce juge avait fait son travail, ce qu'il aurait dû faire, Emmanuel serait encore en vie aujourd'hui», a tonné le procureur du comté de Riverside qui dit avoir une indication précise sur l’endroit où se trouvent les restes du bébé Emmanuel Haro.
Les parents Jake et Rebecca Haro, 32 et 41 ans, ont été officiellement accusés de meurtre de leur enfant après leur arrestation vendredi à leur résidence de Cabazon, selon les informations du média local.
La disparition du jeune Emmanuel a été signalée le 14 août peu avant 20 h, heure locale, après que sa mère a déclaré avoir été victime d’une agression devant un commerce du boulevard Yucaipa, mais les autorités avaient noté des incohérences dans la déclaration de Rebecca Haro.