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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Ado de 17 ans tué à Laval: Un combattant ultime cité à procès

Edouardo Larenas a subi son enquête préliminaire et le juge a décidé de le citer à procès sous une accusation de meurtre au deuxième degré

Edouardo «Icho» Larenas, lors d'une pesée officielle au Gala TKO43 au Centre Vidéotron de Québec, en mai 2018.
Edouardo «Icho» Larenas, lors d'une pesée officielle au Gala TKO43 au Centre Vidéotron de Québec, en mai 2018. Photo Stevens LeBlanc
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Photo portrait de Michael Nguyen

Michael Nguyen

2024-08-16T19:30:00Z
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Un athlète d’arts martiaux mixtes accusé d’avoir tué un adolescent à Laval devra bel et bien subir un procès pour meurtre, tandis que sa conjointe sera quant à elle jugée pour complicité après le fait.

«Le tribunal renvoie le prévenu Edouardo Larenas à procès sur le chef d’accusation de meurtre au deuxième degré», a fait savoir le juge Serge Cimon, vendredi, au palais de justice de Laval.

Présent dans la salle d’audience, le combattant ultime âgé de 43 ans a baissé la tête, visiblement déçu de cette décision en lien avec le crime qu’il aurait commis en mai 2022.

À l’époque, la police avait été appelée à enquêter sur la mort d’un jeune de 17 ans. Et au fur et à mesure de l’enquête, les soupçons se sont tournés vers Larenas. Sa conjointe, Gladys Rosana Lopez, a quant à elle été soupçonnée de l’avoir aidé, après la mort du jeune.

Et après analyse du dossier par la Couronne, les deux ont été accusés au criminel. Une ordonnance de non-publication empêche toutefois de révéler les détails de l’affaire, comme c’est souvent le cas à cette étape-ci des procédures.

Preuve à tester

C’est qu’au terme de l’enquête préliminaire, le juge a tranché que la preuve justifie la tenue d’un procès, mais sans se prononcer sur les probabilités de condamnation.

«La tâche de soupeser la force probante de la preuve est réservée au juge du procès ou au jury», a-t-il expliqué, en notant que le but premier de cette étape était «d’éviter qu’un prévenu ne subisse un procès qui serait inutile, voire abusif, alors qu’il n’existe aucune preuve susceptible de l’incriminer».

Dans le cas de Larenas et de sa conjointe, le juge a toutefois estimé que l’affaire pouvait aller de l’avant.

Le dossier a donc été remis au mois prochain, où une date de procès pourrait être fixée.

Les accusés sont représentés par Mes Jean-Daniel Debkoski et Philippe Knerr, tandis que Mes Karine Dalphond et Geneviève Aumond représentent la Couronne.

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