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«Achetez maintenant, payez plus tard»: ce mode de paiement peut être nocif pour votre cote de crédit

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Agence QMI

2025-07-10T16:52:34Z
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Si l’option de financement «achetez maintenant, payez plus tard» (BNPL) paraît avantageuse initialement, elle pourrait s’avérer préjudiciable pour vos finances et votre cote de crédit.

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Le planificateur financier chez Jutras Gestion de Patrimoine, Jean-Sébastien Jutras, met en garde contre ces offres désormais présentes jusque sur les plateformes de livraison, comme DoorDash.

«Financer un repas qui dure 15 minutes, ce n’est peut-être pas la meilleure des idées. On prend des choses qui sont essentielles», lance-t-il d’entrée de jeu, au micro d’Isabelle Perron à QUB radio, diffusée au 99,5 FM Montréal.

Bien que la possibilité de diviser un achat en quatre versements égaux, via des plateformes comme Affirm, Klarna, Afterpay et Sezzle, puisse sembler attrayante, un simple retard de paiement peut depuis récemment avoir un impact direct sur un dossier de crédit.

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«Ces informations sont transmises aux bureaux de crédit, comme Equifax et TransUnion, ce qui n’était pas le cas auparavant», précise M. Jutras. «Et là, ce dont on se rend compte, c’est qu’il y a des gens qui ne faisaient pas leur paiement sur ces petits achats-là.»

«Ça affecte la cote de crédit parce que le comportement de crédit n’est pas bon, poursuit-il. Et ça, ça pourrait nuire à ces personnes-là pour acheter une maison plus tard ou avoir un financement.»

Le risque principal ne réside pas nécessairement dans les intérêts, mais dans les frais en cas de retard. «Un seul jour de retard peut entraîner des frais, par exemple de 25$», indique le planificateur financier. «Cela représente environ 10% sur quelques mois. C’est ainsi que ces plateformes génèrent leurs revenus.»

Pour Jean-Sébastien Jutras, ces modes de paiement doivent être utilisés judicieusement.

«On essaie le moins possible d’aller sur le crédit, bien qu’il y ait de bonnes dettes, une maison, un prêt pour de l’investissement... mais quand il faut venir emprunter pour financer des dépenses personnelles de type non essentiel, ce n’est peut-être pas une bonne idée.»

Selon les données du Journal, près de 590 000 Québécois ont déjà contracté un prêt BNPL.

Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo ci-dessus.

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