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L'article provient de Le Journal de Montréal
Cuisine

Une «meal prep» simplifiée pour bien manger et économiser

Mélanie Marchand est l’autrice du livre de recettes «Meal prep», paru le 20 août.
Crédit: Courtoisie Groupe Livre
Mélanie Marchand est l’autrice du livre de recettes «Meal prep», paru le 20 août. Crédit: Courtoisie Groupe Livre Courtoisie Groupe Livre
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Photo portrait de Félix  Desjardins

Félix Desjardins

2025-08-21T23:00:00Z
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La préparation de repas pour la semaine n’a pas besoin d’être un fardeau... Du moins, c’est ce qu’essaie de prouver Mélanie Marchand dans son premier livre de recettes, Meal prep: efficacité et saveur au fil de nos saisons. 

Après une longue carrière comme styliste cuisinière, collaboratrice pour plusieurs magazines et conseillère dans les supermarchés, Mélanie Marchand appose sa signature pour la première fois au haut d’un livre de recettes.

«La meal prep, ça ne m’attirait pas du tout avant d’écrire ce livre, avoue-t-elle. Être obligée de cuisiner le dimanche et manger cinq fois du pâté chinois réchauffé au micro-ondes, ce n’est vraiment pas mon style.»

«J’ai accepté pour le proposer différemment. Je vois mon livre comme un kit Cook it.»

Au gré des saisons
«Meal prep: effiacité et saveur au fil de nos saisons» Mélanie Marchand, Éditions La Semaine, 200 pages. Parution le 20 août 2025. Crédit: Courtoisie Groupe Livre
«Meal prep: effiacité et saveur au fil de nos saisons» Mélanie Marchand, Éditions La Semaine, 200 pages. Parution le 20 août 2025. Crédit: Courtoisie Groupe Livre Courtoisie Groupe Livre

Affectés par le coût de la vie, de nombreux Québécois se sont mis à enfiler leur tablier et à délaisser les restaurants au cours des dernières années. Mélanie Marchand leur propose ainsi un menu de 72 repas, échelonnés sur une année et respectant les saisons.

«Si tu achètes un oignon rouge pendant l’hiver, il peut te coûter jusqu’à trois dollars, explique-t-elle. L’été, il coûtera 25 sous. Je veux éduquer les gens à consommer local et à éviter le gaspillage.»

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Un défi pour les Québécois

En suivant son plan détaillé, on doit mettre la main à la pâte pendant quelques heures, le dimanche, mais on jouit de plus de flexibilité qu’avec un plan traditionnel de meal prep. En préparant différentes bases et sauces, on peut décider le jour même quel repas on désire manger parmi cinq options, déterminées en fonction des saisons.

Par exemple, pour le mois de septembre, Mélanie Marchand propose six recettes complémentaires, incluant une collation et cinq soupers. Le restant d’épaule de porc, utilisée pour le menu de lundi, servira à garnir les burgers de porc effiloché du vendredi.

«Je mets tous les Québécois au défi, et surtout les 18 à 25 ans, de cuisiner sainement, conclut la femme de 52 ans. Je veux montrer que c’est possible, en mettant le tablier de 15 à 30 minutes par jour, de devenir un meilleur chef.»

En rafale
  • Un aliment sous-estimé par les Québécois: «Le fenouil. Essayez-le à la place du céleri dans certaines recettes!»
  • Une recette qu’on devrait laisser derrière nous: «Tout ce qui est gélatineux... Les galantines, c’est “beurk”!»
  • Une collation santé et satisfaisante: «Les barks: du yogourt et des fruits sur une plaque au congélateur.»
  • L’outil qu’on ne retrouve pas assez dans les cuisines québécoises: «La maryse... et des couteaux bien aiguisés!»
  • La plus grosse erreur que les gens font en meal prep? «Trop calculer les quantités et se mettre trop de pression.»
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