Accusé pour le meurtre d’une adolescente de 15 ans

L’homme accusé du meurtre de la jeune Meriem Boundaoui, victime innocente de la flambée de violence à Montréal en février 2021, a déjà été condamné à deux reprises pour possession d’arme à feu.

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Déjà emprisonné pour d’autres délits, Salim Touaibi a été accusé lundi après-midi du meurtre au premier degré de l’adolescente de 15 ans, soit la plus grave infraction au Code criminel.  

Assise avec un ami dans un véhicule, Meriem avait été touchée à la tête lorsque deux individus cagoulés ont ouvert le feu en direction d’un groupe de jeunes dans l’arrondissement Saint-Léonard, à Montréal, il y a 16 mois. 

Touaibi a aussi été accusé de tentative de meurtre sur quatre autres personnes.

« Nous sommes contents, mais nous attendons le procès [...] J’ai confiance » dans le travail des enquêteurs, a affirmé le beau-frère de Meriem Boundaoui, Samir Bouchoul.

« Paix à l’âme de ma sœur et de toutes les victimes, surtout les jeunes victimes », a renchéri sa sœur Safia Boundaoui.

Celle chez qui logeait Meriem a assisté à la comparution du suspect avec plusieurs proches, dont ses parents originaires de l’Algérie, de passage à Montréal.

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Au moins un complice

Selon les autorités, Salim Touaibi n’aurait pas agi « seul », mais aurait participé « activement » au meurtre. Le présumé complice de l’homme de 26 ans est quant à lui toujours au large.

« L’enquête n’est pas terminée dans ce dossier », a assuré le commandant Salvatore Serrao du Service de police de la Ville de Montréal, déterminé à épingler tous les acteurs impliqués dans le meurtre gratuit de l’adolescente.

L’enquête a démontré que la jeune femme arrivée au Québec pour ses études deux ans plus tôt se serait retrouvée à la mauvaise place, au mauvais moment.

Selon nos informations, c’était plutôt le conducteur du véhicule, où prenait place la victime, qui était dans la mire des tireurs.

« Un conflit serait à l’origine de cet événement. Mais Meriem n’avait rien à voir avec tout ça », a confirmé le commandant Serrao, qui n’a cependant pas voulu expliciter la nature du conflit.

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Symbole de la montée de violence

Le Québec avait été chamboulé par le tragique décès de Meriem Boundaoui, devenue malgré elle le visage de la montée de la violence par armes à feu et des guerres entre gangs de rue.  

Connu des milieux policiers, Touaibi est présentement incarcéré au centre de détention de Rivière-des-Prairies en attente de sa peine dans un dossier lié aux armes à feu.

Il avait dans le passé été condamné pour possession de stupéfiant et d’armes à feu. 

– Avec Maxime Deland, Agence QMI