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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Accusé de meurtre pour avoir causé une collision frontale

Le véhicule récréatif de Robert Campion était endommagé après le face-à-face qui aurait été causé par Jano Vincent en octobre 2019, sur l’autoroute 50, en Outaouais.
Le véhicule récréatif de Robert Campion était endommagé après le face-à-face qui aurait été causé par Jano Vincent en octobre 2019, sur l’autoroute 50, en Outaouais. Photo d’archives
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Jonathan Tremblay | Le Journal de Montréal

2022-11-11T04:29:03Z
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Un homme qui aurait tenté de s’enlever la vie en provoquant un face-à-face sur l’autoroute 50 est maintenant accusé de meurtre à la suite du décès du conducteur de l’autre véhicule.

« En voulant mettre fin à ses jours, il a causé la mort d’une autre personne sans se soucier de cet élément », a commenté jeudi le procureur de la Couronne Steve Baribeau après la comparution de Jano Vincent, au palais de justice de Saint-Jérôme.

L’homme de 36 ans a été arrêté mercredi puis formellement accusé jeudi en matinée du meurtre au deuxième degré de Robert Campion à Grenville-sur-la-Rouge, le 6 octobre 2019.

Peu avant 13 h ce jour-là, l’accusé conduisait une camionnette sur l’autoroute 50 est quand celle-ci a dévié de sa voie pour percuter de plein fouet le véhicule récréatif de M. Campion, un résident de Mirabel, qui circulait seul en sens inverse.

Collision volontaire

Selon la théorie de la poursuite, l’inspecteur en bâtiment aurait décidé de se donner la mort lors d’une collision qu’il aurait volontairement provoquée. 

Or, c’est le conducteur du VR âgé de 59 ans qui a plutôt perdu la vie. Vincent, lui, avait néanmoins subi de graves blessures. 

Il avait même fallu utiliser des pinces de désincarcération pour l’extirper de sa camionnette.

On avait ensuite conduit le trentenaire de Saint-Polycarpe à l’hôpital.

Même si la collision a eu lieu il y a trois ans, ce n’est que l’an dernier que de nouveaux éléments d’enquête ont permis à la Sûreté du Québec de compléter sa preuve contre Vincent, selon nos informations.

« Il savait que son geste était illégal et de nature à causer la mort. Et il l’a causée, la mort, même si ce n’était pas le but désiré », explique Me Baribeau, pour justifier l’accusation grave d’homicide.

La détention de l’accusé a été ordonnée par la poursuite, et ce, jusqu’à la fin des procédures judiciaires.

Vincent avait deux antécédents de conduite avec les facultés affaiblies datant de 2006 et 2014.

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