Accusé de menace de mort à l’endroit de François Legault

Nicolas Saillant | Journal de Québec
Un résident de Sainte-Catherine a été arrêté au début décembre et accusé de menace de mort à l’endroit de François Legault pour des gestes qu’il aurait commis en septembre, en pleine campagne électorale québécoise.
Il semble que les autorités continuent de prendre au sérieux les menaces faites à l’endroit des politiciens, même après l’élection. Trois mois après des faits allégués, Radu-Ioan Zugrav, un homme sans histoire a été arrêté pour avoir proféré des menaces de mort à l’endroit de François Legault.
Selon l’acte d’accusation, les menaces à l’endroit du premier ministre auraient été émises vers le 5 septembre, c’est-à-dire au début de la dernière campagne électorale provinciale. Il semble que la Sûreté du Québec a ouvert son enquête au lendemain des faits allégués, mais ce n’est que le 6 décembre que l’homme de 42 ans a été arrêté sous promesse de comparaître au palais de justice de Montréal.
Radu-Ioan Zugrav a été formellement accusé d’avoir sciemment proféré des menaces de mort ou de blessures corporelles au premier ministre du Québec, François Legault. Ce dernier a comparu mercredi.
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Message anti-mesures sanitaires
Sur ses médias sociaux, l’homme qui s’affiche comme un propriétaire d’entreprise indépendant a publié quelques messages pour s’opposer aux mesures sanitaires pendant le confinement. Sur son Facebook, qui a été nettoyé depuis sa mise en accusation, Zugrav avait notamment publié des documents provenant de la loi sur l’accès à l’information à propos du confinement.
Des messages en soutien au convoi des camionneurs sont aussi publiés sur sa page. Toutefois, aucune menace envers des politiciens n’est diffusée publiquement.
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Menace contre les politiciens
La dernière campagne électorale provinciale a été marquée par de nombreuses menaces envers les candidats qui sollicitaient le vote des électeurs. La sécurité autour des chefs de parti a fait l’objet de beaucoup de reportages alors que 70 infractions criminelles menant à 31 arrestations ont été effectuées au terme de la campagne.
La SQ n’a pas voulu commenter le dossier, disant ne pas avoir médiatisé toutes les arrestations en lien avec ce type de menace au cours des derniers mois.