Accusé d’avoir tué sa conjointe et leurs deux enfants: libération provisoire refusée pour un présumé meurtrier

Un homme accusé d’avoir tué sa conjointe et leurs deux enfants à Brossard l’automne dernier aurait bien aimé attendre son procès à la maison, mais un juge lui a refusé la libération provisoire.

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Mohamad Al Ballouz est accusé des meurtres prémédités de ses deux enfants, âgés de 2 ans et 5 ans, ainsi que du meurtre non prémédité de sa conjointe, Synthia Bussières, 38 ans. 

L’homme âgé de 36 ans fait aussi face à une accusation d’incendie criminel.

Le 25 septembre dernier, en pleine nuit, une alarme d’incendie a été déclenchée dans un logement, au 12e étage d’un immeuble de condos, rue Saint-Laurent, à Brossard. 

À l’arrivée des pompiers dans l’appartement de la famille, le feu s’est avéré mineur. Mais les premiers répondants ont été confrontés à une scène d’horreur : ils ont découvert trois corps inertes, soit celui de la mère et ceux de ses deux jeunes enfants, Éliam et Zac. 

Une ordonnance de non--publication nous empêche de révéler les détails et les faits de cette cause. 

Détenu 

Détenu depuis son arrestation peu après le drame, Mohamad Al Ballouz a récemment déposé une requête afin d’obtenir une liberté provisoire dans l’attente de son procès. 

Il souhaitait aller résider chez des proches.  

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Mais le juge Alexandre Boucher de la Cour supérieure le lui a refusé mardi.

« Les infractions reprochées sont d’une gravité extrême et ont été commises dans des circonstances horribles », a expliqué le magistrat.

Plusieurs proches de Synthia Buissières étaient présents au palais de justice de Longueuil. 

Ils se sont dits soulagés d’appren-dre que l’accusé resterait derrière les barreaux pour le reste des procédures. 

Satisfaite

« Je suis satisfaite, il faut faire honneur à ma fille et mes deux petits-enfants que j’ai perdus », a lancé Sylvie Guertin, la mère de Synthia Bussières. 

Selon cette dernière, sa fille incarnait « la bonté ». 

« Elle faisait tout, elle s’occupait de ses enfants », a-t-elle dit avec émotion. 

L’accusé doit revenir en cour en mars prochain, afin de fixer l’enquête préliminaire.