Accusé d’avoir drogué les amies de sa fille avec des smoothies pendant une soirée pyjama
Agence QMI
Un quinquagénaire de l’Oregon aux États-Unis a été accusé d’avoir drogué les amies de sa fille de 12 ans en les forçant à consommer des smoothies mélangés avec un sédatif avant de les regarder dormir.
«Maman, s'il te plaît, viens me chercher et dis que j'ai eu une urgence familiale. Je ne me sens pas en sécurité. Je ne répondrai peut-être pas, mais s’il-te-plaît, viens me chercher, s'il-te-plaît. S'il-te-plaît répond. S'IL-TE-PLAÎT!!», aurait texté l’une des filles le 26 août dernier vers 1h45 du matin, selon la police de Lake Oswego, a rapporté le «New York Post».
Le père de famille Michael Meyden, 57 ans, s'est rendu mercredi à la prison du comté de Clackamas après avoir été formellement accusé d’avoir administré une substance contrôlée à plusieurs jeunes filles, lors d’un party pyjama dans sa propriété de l’Oregon.
Ce soir-là, les amies s’étaient rassemblées pour écouter des films et se faire des soins du visage, au moment où le père de famille leur aurait préparé des smoothies à la mangue, qui comprenaient de «minuscules morceaux blancs partout et saupoudrés sur le dessus», en «insistant» pour qu’elles finissent leur verre, selon l’affidavit rapporté par le média américain.
C’est alors qu’elles auraient commencé à se sentir «étourdie, chaude et maladroite», avant que l’une d’entre elles ne perde connaissance vers un «sommeil épais et profond qu’elle n’avait jamais connu auparavant», aurait-elle relaté aux autorités policières.
Pendant ce temps-là, l’homme aurait placé un doigt sous le nez de l’une d’entre elles, pour s’assurer qu’elle dormait, avant de déplacer le corps d’une autre sur le lit.
Selon le document de cour, une des amies serait parvenue à «rester éveillée de peur que M. Meyden fasse quelque chose» à son amie.
Il se serait ensuite placé en retrait pour regarder les filles dormir pendant une longue période de temps, a poursuivi le média américain, avant que l’une des mères arrive sur les lieux et préviennent les autres parents.
À l’hôpital, les jeunes filles auraient toutes testées positive à un médicament de prescription inconnu, qui s'est avéré être une benzodiazépine, un dépresseur qui ralentit le système nerveux, selon le «NY Post».
De son côté, la police ne s’est pas avancée sur un motif. L’homme aurait plaidé non coupable mercredi, selon le média américain.