Accès aérien aux régions: la refonte du programme désavantage les citoyens de Sept-Îles

La refonte du programme d’accès aérien aux régions est désavantageuse pour des citoyens de Sept-Îles.

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Pour un voyage vers Québec ou Montréal, les billets d’avion sont plus chers qu’avant les changements apportés au début du mois de février.

Un citoyen de Sept-Îles qui en a fait la démonstration avec notre journaliste demande au gouvernement du Québec de rectifier le tir.

Avant le 3 février dernier, le programme d’accès aérien aux régions mis en place par le gouvernement du Québec a fait économiser de l’argent à Sylvain Mallet.

Il était particulièrement avantagé lorsqu’il réclamait un remboursement auprès du gouvernement après l’achat de son billet d’avion.

«On pouvait voyager pour environ 500$ aller-retour Sept-Îles–Québec avec un billet de base. Et on se faisait rembourser 30%. Ça nous revenait à environ 350$. Maintenant, on n’a plus cette option-là avec le nouveau programme», a affirmé M. Mallet.

Avant la refonte du programme, le prix des billets était plafonné à 500$, peu importe les destinations. Mais aujourd’hui, les trois transporteurs qui desservent Sept-Îles vers les grands centres affichent tous des prix supérieurs à 500$ pour un aller-retour Sept-Îles–Montréal les 21 et 25 mars prochains.

Air Canada occupe le haut du pavé avec un prix de 593,18$. Il est suivi d’Air Liaison avec un prix de 592,20$. PAL Airlines affiche quant à lui un prix de 501,39$.

«Pour Sept-Îles, c’est complètement désavantageux. Je souhaiterais que le gouvernement agisse auprès des compagnies aériennes ou revienne au programme d’avant. C’est-à-dire nous permettre de faire des demandes en ligne pour avoir des remboursements», a déploré Sylvain Mallet.

Le gouvernement n’a visiblement pas l’intention d’apporter des modifications au programme, parce que pour la majorité des liaisons aériennes, le programme entraîne une baisse du coût des billets.

L’adjoint parlementaire de la ministre des Transports, Yves Montigny, estime que, dans le cas de Sept-Îles, la différence peut être absorbée par les consommateurs.

«On a fait des choix. Un petit peu plus cher, une trentaine de dollars dans les derniers exercices qu’on a faits cette semaine. On voit qu’on a amélioré beaucoup les destinations. Mais effectivement, dans certains cas, il y a une petite différence, mais ce n’est pas significatif», a indiqué M. Montigny.

Mais pour Sylvain Mallet, le gouvernement doit rester vigilant devant la tentation des compagnies aériennes d’augmenter le prix de leur billet.

«Je pense qu’il se fie à la bonne foi des compagnies aériennes. Malheureusement, ça n’a pas été le cas.»

Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus.