À VOIR | MLB: il y a des choses plutôt bizarres au stade où jouent les Athletics

Les Athletics ont disputé lundi soir leur premier match à Sacramento, le nouveau domicile qu’ils devraient occuper pour les trois prochaines années. Et disons que les joueurs devront s’acclimater à une nouvelle réalité, soit celle de jouer dans un stade de niveau AAA.

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Au-delà de la dégelée de 18 à 3 subie aux mains des Cubs de Chicago, les porte-couleurs des A’s ont vécu quelques bizarreries. À commencer par le fait que les joueurs devront traverser le champ centre afin de se rendre du vestiaire à l’abri des joueurs durant les matchs.

La réalité est commune dans les stades du AAA, mais à travers les ligues majeures, elle est unique au «nouveau» domicile des Athletics, le Sutter Health Park, qui est aussi le stade de la filiale des Giants de San Francisco, a expliqué le USA Today.

Certains fans ont déjà surnommé cette marche le «walk of shame» («la marche de la honte»). 

«Alors, si tu connais une mauvaise rencontre, certains fans vont nous le faire savoir. Mais c’est notre réalité, alors on doit l’embrasser», a soulevé devant les journalistes le vétéran artilleur Luis Severino.  

Son coéquipier, le releveur Osvaldo Bido, a eu la surprise de voir des joueurs des Cubs assis dans ce qu’il croyait être le vestiaire de son équipe. Mais Bido s’était trompé d’endroit et, comme il ne parle pas anglais, il n’a pas trop compris ce qui s’était passé.

Le lanceur a finalement été escorté jusqu’au bon vestiaire.

«Let’s go Oakland!»

Les journalistes (ils étaient 150 à couvrir cette première rencontre) ont pour leur part été installés dans une tente pour les points de presse. Le vent fort qui soufflait dehors a quelque peu nui au bon déroulement de ceux-ci. 

La rencontre a aussi été interrompue par un drone, à la fin de la septième manche. 

Mais pour le reste (bon, hormis le résultat de ce match inaugural), les joueurs des A’s ont semblé très satisfaits de leur nouvelle demeure, après ces années passées à l’ancien Coliseum d’Oakland.

Le vestiaire est moderne et luxueux, assez pour contenir une table de ping-pong, avec un nouveau gym et une aire pour manger.

Les Athletics ont annoncé une salle comble de 12 192 spectateurs, dont plusieurs criaient «let’s go Oakland!» avant le début de la rencontre, soit par habitude, en souvenir du bon vieux temps ou pour ironiser.

Même le propriétaire de l’équipe, John Fisher, pourtant un mal-aimé des partisans, a été acclamé par une partie de la foule... jusqu’en sixième manche, quand des fans qui en avaient assez vu ont commencé à quitter le stade en scandant «sell the team» («vendez l’équipe»).