À une semaine de Roland-Garros: Félix Auger-Aliassime signe une première victoire rassurante

Félix Auger-Aliassime peut pousser un soupir de soulagement. À moins d’une semaine de Roland-Garros, deuxième tournoi du Grand Chelem de l’année, le Québécois a finalement signé sa première victoire sur terre battue cette saison mardi, à sa cinquième tentative, mettant du même coup fin à deux «mois terribles», comme il a décrit ses dernières semaines.

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Félix est passé en ronde des 16 du tournoi ATP 500 de Hambourg, en Allemagne, en défaisant l’un des favoris locaux, Daniel Altmaier. «FAA», sixième tête de série de l’épreuve, a eu le dessus sur le 66^e joueur au monde 6-3 et 6-3, en 1 heure 19, dans un match peu rythmé, durant lequel il a offert une seule occasion de bris à son rival.

La 30^e raquette mondiale a fait d’une pierre deux coups: Auger-Aliassime a non seulement finalement signé un gain sur l’ocre en 2025, mais il s’est également vengé d’Altmaier, qui l’a vaincu sur cette même surface au premier tour du Masters 1000 de Monte-Carlo en avril.

Dominant en attaque

Si la rencontre n’a que rarement donné lieu à des échanges enlevants, c’est que Félix a dominé avec son coup droit et son service.

Certes, il y avait quelques déchets dans son jeu – 24 fautes directes –, mais le joueur de 24 ans s’est bien repris en claquant 24 coups gagnants. Il a également remporté 88% des points disputés sur sa première balle de service, laissant peu d’espoir à l’Allemand, après avoir signé des bris rapides au début de chacune des manches.

Comme une page blanche

Auger-Aliassime a peiné sur terre battue cette saison, après avoir atteint la finale l’an dernier au Masters 1000 de Madrid, puis la ronde des 16 à Roland-Garros.

Avant Hambourg, le Québécois avait perdu d’entrée de jeu chacun de ses quatre matchs sur l’ocre. Il avait choisi de disputer un tournoi Challenger à Estoril afin de retrouver la touche, mais en vain, puisqu’il avait connu le même sort.

À cela s’était ajouté un malaise au dos, ressenti peu avant son entrée en scène la semaine dernière à Rome. Ce fut peut-être un mal pour un bien, finalement, a toutefois concédé Félix en entrevue sur le court, après sa victoire.

«Ça m’a permis de m’entraîner davantage, a-t-il expliqué, heureux d’avoir dicté le jeu mardi. J’ai l’impression d’arriver ici avec une page blanche.»

Tout sera cependant à recommencer mercredi, vers midi, heure de l’Est, contre le Français Giovanni Mpetshi Perricard, 32^e mondial. Félix n’aura pas seulement comme objectif de poursuivre sur sa lancée, mais il voudra également faire oublier l’échec subi aux mains du puissant serveur l’an dernier à Bâle.