À la recherche d'un bon samaritain ayant posé un geste bienveillant

La famille d’un septuagénaire souhaite retrouver un bon samaritain qui a peut-être contribué à éviter un drame, lundi soir, à Québec.

Comme il le fait souvent, André Bourdages est sorti marcher dans son quartier, mais sa promenade s’est prolongée de manière inquiétante.

L’homme de 76 ans, qui habite le Manoir Sully, une maison de retraite située à Vanier, doit composer avec un début de démence, et ses proches veulent remercier de vive voix la personne qui a eu le bon réflexe en croisant son chemin.

Victime d’une chute, M. Bourdages a reçu de l’aide de la part d’une personne bienveillante qui l’a placé dans un taxi pour le ramener à sa résidence.

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l'émission de Benoit Dutrizac, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Aucune trace

Sous une pluie froide, le septuagénaire se trouvait alors dans le secteur près de Fleur de Lys et ExpoCité, un peu après 20 h. Jusqu’à ce moment, les recherches de ses proches n’avaient pas permis de retracer l’individu.

«Habituellement, il revient tout le temps. C’était une petite soirée stressante, mais tout va bien!» explique avec soulagement sa fille, Émilie Bourdages.

Avec la maladie qui progresse, l’homme n’est plus en mesure de songer à prendre son téléphone pour obtenir du secours s’il tombe.

«Il commençait à faire noir et il pleuvait. Il n’était pas habillé non plus pour la température. La résidence nous a informés qu’il était parti en ambulance pour être évalué par un médecin. Juste après, on nous a dit qu’un passant l’avait placé à bord d’un taxi. Le passant a aussi contacté la résidence», ajoute M^me Bourdages, qui demeure à Montréal.

Toutefois, personne n’est en mesure de rejoindre ladite personne. Les démarches auprès de Taxi Coop ont également été infructueuses.

Sans hésitation

Dans une société où la vie défile rapidement, M^me Bourdages incite chaque citoyen à vérifier l’état d’une personne au sol.

«Ça aurait pu être dangereux. Il n’a rien de cassé, mais son linge était détrempé. On ne devrait pas se poser de question ou hésiter à aider. Il ne faut pas douter. C’est mieux d’en faire plus que pas assez.»

La famille lance donc un dernier cri du cœur pour souligner un geste qui a fait la différence.

«On pensait trouver la personne rapidement. Il y a encore du bon monde. On n’a pas eu d’appel ni de message. Beaucoup de gens nous disent qu’ils voient notre père marcher fréquemment et qu’il est toujours gentil.»

- Avec la collaboration de Nicolas St-Pierre