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Culture

À 70 ans, Johanne Blouin retrouve la magie de Noël, portée par l’amour et la scène

Les billets pour «Noël une tradition en chanson» sont disponibles à productionsmartinleclerc.com

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Marjolaine Simard

2025-12-04T11:00:00Z
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Johanne Blouin traverse une période riche en célébrations. La chanteuse vient de fêter ses 70 ans en septembre et continue de nous éblouir avec sa voix puissante. Elle s’apprête d’ailleurs à souligner 50 ans d’une carrière exceptionnelle. Cette année marque de plus le 35e anniversaire de Sainte Nuit, un album devenu incontournable dans nos traditions des fêtes. Joël Legendre ne s’est pas trompé en l’invitant à se joindre à la distribution du spectacle Noël une tradition en chanson 2025, qui prendra la route partout au Québec jusqu’au 23 décembre. Un rendez-vous à ne pas manquer!

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Johanne, comment vis-tu cette nouvelle tournée de Noël une tradition en chanson?

C’est un événement vraiment agréable. C’est la troisième fois que j’y participe et j’ai toujours autant de plaisir. Mais c’est du sport, parce qu’on fait 26 spectacles en 30 jours. Il faut être en forme. Heureusement, je partage la scène avec Paul Daraîche, Émily Bégin, David Latulippe, Rita Tabbakh, Steve Veilleux et Joël Legendre, qui assure aussi la mise en scène.

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Comment te gardes-tu en forme pour une tournée aussi intense?

Beaucoup par l’alimentation. Je marche aussi, mais je ne suis pas une fille de sports d’hiver. Une saine alimentation, c’est la base pour moi.

Est-ce que tu connaissais déjà les artistes qui t’accompagnent cette année?

Oui! Paul Daraîche et moi avons déjà travaillé ensemble. C’est la même chose pour Steve Veilleux, Émily et Rita. Joël Legendre, ça fait plusieurs fois qu’on se côtoie dans le cadre du travail. Il est bon, Joël, parce que c’est un spectacle très varié qui doit se tenir d’une chanson à l’autre, et qui doit comprendre de l’humour et de belles surprises.

Tu y chantes notamment L’Enfant au tambour. Et cette année marque les 35 ans de ton album Sainte Nuit. C’est un beau clin d’œil à cet anniversaire...

Sainte Nuit n’était pas le premier album de Noël au Québec. Il y avait déjà ceux de Ginette Reno et de René Simard, entre autres, mais c’était le premier du genre fait par une jeune artiste, avec des réarrangements modernes. On avait même osé faire L’Enfant au tambour sur le Boléro de Ravel et Sainte Nuit avec une chorale gospel en français! En 1990, c’était audacieux. Cette chanson-là m’a ouvert les portes. J'ai pu faire d’autres albums ensuite, comme Johanne Blouin chante Noël, pour lequel on avait réuni une chorale, et Noël d’espoir, que j’ai enregistré à Paris avec Michel Legrand.

Le public est resté très attaché à ton répertoire de Noël...

Oui. Les gens me parlent encore beaucoup de Sainte Nuit et des deux albums qui ont suivi. On en a même fait un coffret regroupant les trois disques, avec de nouvelles chansons, comme I'll Be Home for Christmas, la préférée de mon chum, une pièce de Joni Mitchell ainsi que Noël à l’année, que j’ai écrite après un défi lancé par mon gérant. C’est une chanson très joyeuse qui dit: «Dis-moi que tu m’aimes tous les jours, et ça sera Noël à l’année!» Joël Legendre l'adore. On va la faire dans le spectacle!

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Cette chanson est-elle inspirée de ta belle histoire d’amour avec l’avocat Jean Claude Lagacé?

Bien oui! (rires) Je me suis inspirée de ma relation avec Jean-Claude, mon compagnon depuis 23 ans.

On peut dire que tu es une femme qui baigne dans les festivités de Noël...

J’ai toujours aimé célébrer les fêtes comme l'Halloween, la Saint-Valentin. J’adore décorer la maison et souligner les fêtes. Je fais un arbre de Noël, et des décorations extérieures, il y en a! Quand j’étais petite, Noël n’était pas toujours une période heureuse, et du côté de Jean-Claude, qui était l’enfant unique d’une famille qui avait peu de moyens, ils ne soulignaient à peu près pas Noël. Alors, on se reprend aujourd’hui. On fait de Noël quelque chose de beau et d’important.

Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

Tu as souligné tes 70 ans cette année. Comment abordes-tu cette nouvelle décennie?

Oui, c’était mon anniversaire le 19 septembre. On dirait que chaque fois qu’on tombe dans une nouvelle décennie, ça nous fait réfléchir à ce qu’on veut pour les 10 années à venir. Moi, je continue de mordre dans la vie. J’ai de beaux projets qui m’attendent, et ça me rend heureuse. Vous savez, la voix change avec les années, et mon registre de chanson est quand même exigeant. Ma voix est toujours très correcte, mais je pense que dans 10 ans, je ne ferai plus de spectacles piano et voix de 90 minutes. Chaque décennie est différente. Je me souviens très bien que j’ai commencé ma soixantaine dans une grande vague de bonheur.

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En quoi ta soixantaine avait-elle si bien démarré?

Le soir de mes 60 ans, le 19 septembre 2015, j’ai chanté Les adieux d’un sexe symbol lors d’un hommage à Luc Plamondon, chapeauté par Gregory Charles au Casino. Luc était présent et il est venu me voir après pour me féliciter. Ç’a été une soirée vraiment marquante, vraiment belle.

Vieillir avec un conjoint, c’est aussi poursuivre son chemin en duo...

Oui, c’est agréable de vieillir auprès d’un homme qu’on aime, mais c’est une expérience à double tranchant, parce qu’on commence à voir la finalité des choses... Et ça, j’ai de difficulté avec ça. Alors, j’essaie de ne pas trop y penser et j’accepte les projets comme si j’avais encore 30 ou 40 ans.

Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

Vous aviez prévu de vous marier en 2025. Qu’en est-il de ce projet?

On voulait vraiment se marier cette année, mais on a plutôt décidé d’attendre que Jean-Claude soit moins occupé. Il est avocat et il travaille encore énormément sur de grandes causes. Quand il prendra sa retraite, ce sera notre projet commun. Moi, je n’ai pas de retraite... Les artistes continuent tant qu’ils ont du plaisir!

Avez-vous des projets quand il travaillera moins?

Rien de compliqué. On veut profiter de la vie. Peut-être voyager. On verra. Je vais continuer mes spectacles et la télé, mais on pourra passer plus de temps ensemble.

Tu prépares aussi tes 50 ans de carrière...

Oui, on travaille à choisir la date exacte. On a prévu un grand projet pour souligner ce 50e anniversaire. Ça se fera peut-être à l’automne 2027 ou en 2028. Chose certaine, je souhaite célébrer ça!

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Tu as longtemps enseigné au cégep. L’enseignement te manque-t-il?

Non. J’ai enseigné pendant 21 belles années, mais j’ai arrêté au bon moment. J’ai travaillé avec des artistes extraordinaires. J’ai enseigné, entre autres, à Jean-Alexandre Boisclair (La Voix), Heidi Jutras (La Voix), Rosalie Ayotte (Star Académie)... Ce qui est encore plus le fun, c’est que David Latulippe, avec qui je fais un duo dans Noël une tradition en chanson, a lui aussi été mon élève en harmonie vocale. Et il chante dans la nouvelle version de Starmania, alors que j’étais de la première version québécoise en 1980, avec France Castel, Martine St-Clair, Louise Forestier, Gilles Valiquette... C’est un beau clin d’œil à la transmission des connaissances.

Il semble qu’un beau projet s’en vient pour toi...

Oui, je participe à un magnifique projet pour 2026-2027. Je suis de la distribution du spectacle Le Petit Roi pour toujours. C’est un spectacle hommage à Jean-Pierre Ferland. Je serai sur scène avec Kevin Parent, Marc-André Fortin, Éric Paulhus et Julie Anne Saumur.

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