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L'article provient de TVA Nouvelles

81 % des Québécois croient que le pire de la pandémie est passé

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TVA Nouvelles

2021-11-18T18:22:31Z
2021-11-19T00:12:43Z
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Selon les dernières données de l’Institut national de la santé publique, 81 % des Québécois croient que le pire de la crise sanitaire est passé. 

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Cela fait donc en sorte que l’adhésion aux mesures sanitaires est de moins en moins importante dans la population. 

Un creux a d’ailleurs été atteint au mois de novembre alors que seulement 31 % ont affirmé suivre «toujours» les mesures sanitaires recommandées. 

Le plus haut taux avait été atteint en février 2021 alors que le taux était de 51 %.

Toujours selon les données de l’INSPQ, 19 % des répondants croient que la reprise des activités prépandémiques se fera d’ici la fin de l’année 2021, alors que 59 % croient qu’elle se fera au cours de l’année 2022. 

«Plus on avance en âge, moins on est optimistes, plus on est préoccupés par la crise, plus on est préoccupés par les allègements», explique l’anthropologue et chercheuse Ève Dubé. «Alors que plus on est jeunes, plus on souhaite reprendre nos activités comme avant la pandémie.» 

Selon Mme Dubé, il existe plusieurs raisons qui peuvent expliquer l’adhésion aux mesures sanitaires. 

«D’abord, la perception des risques. Plus on considère que les risques de la maladie sont imminents, plus on va être motivé à les suivre», explique-t-elle.

Elle affirme aussi qu’il y a des différences selon les mesures. Par exemple, l’interdiction sur les rassemblements privés est une des mesures qui est le moins suivie. 

«Il faut continuer à se protéger, et il ne faut pas penser que ça va devenir comme le rhume», explique Nancy Delagrave, coordonnatrice scientifique du collectif COVID-STOP. 

Selon les experts, il faut faire attention, surtout quand on regarde ce qu'il se passe ailleurs dans le monde, avec la cinquième vague en Europe et les taux de réinfection en Asie. 

«En Inde, il y avait un taux de 30% de réinfection dans les cinq derniers mois, donc les réinfections sont de plus en plus fréquentes et malheureusement, elles sont plus sévères», ajoute Mme Delagrave. 

Selon elle, on devrait porter des meilleurs masques et assurer une meilleure ventilation. 

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