7 films à voir au Festival du nouveau cinéma

Maxime Demers
Près de 300 films en provenance d’une cinquantaine de pays figurent au programme de la 51e édition du Festival du nouveau cinéma (FNC) qui sera lancée ce mercredi, à Montréal. Restant fidèle à la formule qui a fait son succès au fil des années, le FNC propose une sélection de courts et de longs métrages qui se sont illustrés au cours des derniers mois dans les plus grands festivals du monde (Cannes, Venise, Toronto...). En voici sept à ne pas manquer.
Falcon Lake

Après avoir été présenté – et bien accueilli – dans les festivals de Cannes et de Toronto, le premier long métrage de l’actrice et réalisatrice québécoise Charlotte Le Bon ouvrira le bal du 51e FNC mercredi soir au Cinéma Impérial. Adapté du roman graphique Une sœur de Bastien Vivès, Falcon Lake relate les premiers émois de deux adolescents, campés par Sara Montpetit (Maria Chapdelaine) et Joseph Engel (L’homme fidèle).
White Noise

Film d’ouverture de la dernière Mostra de Venise, cette nouvelle comédie noire du cinéaste américain Noah Baumbach (Une histoire de mariage, Frances Ha) réunit à l’écran Adam Driver et Greta Gerwig sous les traits d’un professeur d’études hitlériennes et de sa femme qui tentent de comprendre l’origine d’un mystérieux nuage toxique qui menace leur petite ville du Midwest.
Les cinq diables

Cinq ans après avoir remporté la Louve d’or du FNC avec Ava, son premier long métrage, la réalisatrice française Léa Mysius revient à Montréal pour présenter sa dernière offrande, Les cinq diables, en clôture du festival. Dévoilé à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes, ce drame aux accents fantastiques met en scène une jeune fille de 8 ans dotée d’un odorat surdéveloppé (Sally Dramé) lui permettant de sentir et de reproduire toutes les odeurs de son choix.
Women Talking

Dans son nouveau film, la cinéaste canadienne Sarah Polley (Away From Her) porte à l’écran le roman Women Talking, de l’auteure manitobaine Miriam Toews, qui s’inspire de faits réels d’abus sexuels survenus dans la communauté mennonite, en Bolivie, dans les années 2000. Le film, qui réunit à l’écran une distribution impressionnante (Claire Foy, Rooney Mara, Jessie Buckley, Frances McDormand), a récemment décroché la seconde position pour le prestigieux Prix du public du Festival de Toronto, derrière The Fabelmans de Steven Spielberg.
Dead for A Dollar

Après Jane Campion l’an passé, ce sera au tour cette année du cinéaste américain Walter Hill de recevoir une Louve d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. Le réalisateur de 80 ans s’arrêtera quelques jours dans la métropole pour présenter certaines œuvres marquantes de sa carrière – dont The Driver et The Warriors – mais aussi le western Dead for a Dollar, son plus récent long métrage, qui a été lancé à la Mostra de Venise le mois dernier.
Le Coyote

Présenté au dernier Festival de Toronto, ce second long métrage de la réalisatrice montréalaise Katherine Jerkovic (Les routes en février) s’intéresse au parcours d’un cuisinier d’origine mexicaine qui se trouve un boulot dans un restaurant de La Malbaie. La visite surprise de sa fille et de son petit-fils viendra toutefois bouleverser ses plans. C’est l’acteur Jorge Martinez Colorado, découvert récemment dans la série Le temps des framboises, qui défend le rôle principal du film.
C’est arrivé près de chez vous

Quelle bonne idée que de souligner le 30e anniversaire de C’est arrivé près de chez vous, film culte de 1992 qui a lancé la carrière de l’acteur belge Benoit Poelvoorde. Cette comédie noire produite avec un budget dérisoire se présente sous la forme d’un faux documentaire portant sur un tueur professionnel qui s’en prend spécialement aux personnes âgées et aux personnes de la classe moyenne. C’est arrivé près de chez vous sera projeté en présence d’André Bonzel, un des trois réalisateurs du film.
Le 51e FNC est présenté du 5 au 16 octobre dans plusieurs cinémas de Montréal. Pour plus de détails sur la programmation : nouveaucinema.ca