7 façons d’être plus écoresponsable

Isabelle Huot
Chaque citoyen a, par ses habitudes alimentaires et ses comportements d’achat, un impact significatif sur la protection de l’environnement. En 2023, il y a urgence d’agir pour réduire son empreinte carbone. Chaque petit geste compte ! Nous pouvons tous adopter des pratiques au quotidien qui réduisent l’impact environnemental. Voici 7 trucs pour être plus écoresponsable !
Écoresponsabilité :
C’est l’ensemble des actions que nous prenons, individuellement ou en collectivité, pour un développement durable. Ce sont des décisions écologiques que nous prenons aujourd’hui afin d’améliorer la santé de la planète tout en assurant une sécurité aux générations futures. L’alimentation durable s’inscrit dans l’écoresponsabilité.
1. Acheter des aliments en vrac

De plus en plus de boutiques se spécialisent dans la vente d’aliments en vrac, proposant une panoplie d’aliments secs, souvent biologiques et locaux.
Le principe est simple ; on apporte ses contenants de la maison et on se sert les aliments dont nous avons besoin, dans la quantité voulue. On réduit ainsi la quantité d’emballage à usage unique. De plus, nous contribuons à la diminution du gaspillage alimentaire en nous procurant la quantité nécessaire sans être contraints par les formats d’achats proposés dans les produits préemballés. Finalement, c’est une belle occasion de se procurer des produits biologiques à moindre coût.
2. Maximiser le congélateur

Plusieurs fermes locales se lancent dans la vente d’aliments surgelés. Cette solution de rechange aux produits frais est excellente si nous voulons consommer certains fruits et légumes hors saison.
Le principe est simple : dès que l’aliment est cueilli, on le surgèle et on l’emballe. Il n’y a donc pas de perte de fraîcheur et la valeur nutritive est conservée. Nul besoin d’acheter des légumes provenant de l’extérieur, on peut manger local à l’année !
Il est possible de faire la même chose à la maison ; profitons de la belle saison en cours pour faire des réserves pour l’année. Il suffit de blanchir des fruits et légumes et de les entreposer dans des sacs refermables allant au congélateur. Une pratique économe (les fruits et légumes sont moins chers en saison) et idéale pour consommer local à l’année.
3. Récupérer ses retailles pour faire des bouillons

Bien qu’il soit conseillé de composter tous ses restes organiques en cuisine, on peut aussi donner une seconde vie aux surplus de légumes en faisant des bouillons maison.
Il suffit de récupérer toutes les retailles des légumes non utilisées et de les conserver dans un sac allant au congélateur. Une fois rempli, il ne reste qu’à faire mijoter son contenu dans de l’eau avec les aromates de son choix (fines herbes, épices, etc.) afin d’obtenir un bouillon maison goûteux et faible en sel.
On peut suivre la même technique avec la volaille ; au lieu de jeter la carcasse après avoir cuisiné une volaille entière, on la conserve dans un sac allant au congélateur et au moment voulu, on fait mijoter dans de l’eau pour un bouillon économique et anti-gaspillage.
4. Visiter les fermes locales de sa région

Plusieurs fermes ont des kiosques durant la belle saison qui permettent d’acheter les récoltes du jour directement à la ferme. Si la fraîcheur est assurément au rendez-vous, c’est une belle occasion de rencontrer les producteurs maraîchers et, surtout, de réduire l’empreinte carbone en achetant des fruits et des légumes qui n’ont parcouru aucun kilomètre.
L’autocueillette est aussi possible chez plusieurs fermiers.
Pour dénicher les fermes qui ont un kiosque et/ou des possibilités d’autocueillette, on visite : mangezquebec.com/repertoire.
5. Cultiver un potager

Cultiver ses fines herbes et quelques fruits et légumes grâce à un potager gagne en popularité, même en zone urbaine. Plusieurs compagnies offrent des semences idéales pour de la culture en petits espaces, comme un balcon, ou même de la culture en pots.
Les jardins d’intérieur Novagrow permettent notamment de cultiver des verdures et fines herbes en toute simplicité, même dans un petit appartement (novagrow.io).
6. Préparer ses repas à l’avance

L’engouement pour le meal prep est toujours bien présent. En prévoyant les menus de la semaine et en préparant le tout à l’avance, on économise et on diminue notre empreinte environnementale en ne faisant qu’un seul voyage à l’épicerie.
C’est aussi une façon de réduire le gaspillage en maximisant l’utilisation des produits frais au lieu de les voir flétrir, faute de temps pour les avoir cuisinés. En préparant les crudités et les fruits d’avance, ils seront plus faciles à manger et ils risquent moins d’être gaspillés.
7. Se procurer des produits biologiques

Manger des produits issus de culture biologique, surtout s’ils sont cultivés ou produits au Québec, s’inscrit assurément dans les pratiques écoresponsables.
Les normes biologiques interdisent les engrais chimiques et pesticides de synthèse, les OGM, les colorants et agents de conservation synthétiques, les antibiotiques pour le soin des animaux (sauf en dernier recours) et les stimulateurs de croissance pour diminuer le temps d’élevage.
À l’épicerie, il est facile de repérer les produits biologiques, car ils présentent un logo d’un organisme de certification reconnu par le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants. L’appellation Aliments du Québec bio certifie que le produit est à la fois bio et local.
La livraison de paniers de fruits et légumes de saison et biologiques permet de soutenir les agriculteurs tout en profitant de la fraîcheur des produits.
Quelques références :
Merci à Chani Davidson, stagiaire en techniques de diététique au Collège de Maisonneuve pour sa collaboration à cet article.