[EN IMAGES] 8 ans de prison pour un Montréalais qui avait une panoplie d’armes à feu prohibées dans son sous-sol
Michael Nguyen
Les tribunaux n’entendent pas à rire face au fléau des armes à feu qui sévit dans la métropole, a prévenu une juge, en condamnant à huit ans et demi d’incarcération un Montréalais qui cachait un véritable arsenal dans le sous-sol de sa résidence.
«Il y a une problématique bien réelle des armes à feu dans cette région de la province, appelant à l’imposition de peines plus sévères», a commenté la juge Mylène Grégoire, en condamnant Ziad Antoine Chamoun, hier au palais de justice de Montréal.
Un arsenal avait été saisi chez le Montréalais Ziad Antoine Chamoun, qui a écopé de 8 ans et demi de pénitencier.
© Courtoisie
Un arsenal avait été saisi chez le Montréalais Ziad Antoine Chamoun, qui a écopé de 8 ans et demi de pénitencier.
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Un arsenal avait été saisi chez le Montréalais Ziad Antoine Chamoun, qui a écopé de 8 ans et demi de pénitencier.
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Un arsenal avait été saisi chez le Montréalais Ziad Antoine Chamoun, qui a écopé de 8 ans et demi de pénitencier.
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Un arsenal avait été saisi chez le Montréalais Ziad Antoine Chamoun, qui a écopé de 8 ans et demi de pénitencier.
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Un arsenal avait été saisi chez le Montréalais Ziad Antoine Chamoun, qui a écopé de 8 ans et demi de pénitencier.
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Un arsenal avait été saisi chez le Montréalais Ziad Antoine Chamoun, qui a écopé de 8 ans et demi de pénitencier.
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Un arsenal avait été saisi chez le Montréalais Ziad Antoine Chamoun, qui a écopé de 8 ans et demi de pénitencier.
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Un arsenal avait été saisi chez le Montréalais Ziad Antoine Chamoun, qui a écopé de 8 ans et demi de pénitencier.
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Un arsenal avait été saisi chez le Montréalais Ziad Antoine Chamoun, qui a écopé de 8 ans et demi de pénitencier.
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L’homme de 52 ans avait été arrêté en 2020, à la suite d’informations policières indiquant qu'il était en possession d’une arme à feu, malgré une interdiction de la cour en raison d’une condamnation antérieure.
Une enquête avait été déclenchée, mais s’il n’en avait pas sur lui, une perquisition à son domicile où résidait un mineur a permis de découvrir pas moins de 10 armes à feu, dont le numéro de série était effacé sur la majorité d'entre elles.
ARMES VOLÉES
Il y avait sept fusils tronçonnés «les rendant plus dissimulables», des pistolets, mais aussi des silencieux, un chargeur à haute capacité, un gilet pare-balles et une machette, a entre autres énuméré la juge en rappelant le danger que représente ce genre d’armes.
Arrêté et accusé, Chamoun avait alors justifié la présence de cet arsenal par son amour pour les armes à feu et la chasse, même s’il n’avait pas de permis.
«J’adore les armes», avait-il dit, ajoutant les avoir achetées à un certain George Sabat pour environ 300$ chacune, tout en sachant qu’elles étaient volées.
PAS CRÉDIBLE
Il avait ensuite joué à l’ignorant, disant qu’il ne savait pas qu’une arme tronçonnée était illégale ni qu’un chargeur à haute capacité était prohibé.
«Le tribunal accorde peu de foi à son témoignage», a toutefois tranché la magistrate.
Car ce n’était pas la première fois que Chamoun se faisait attraper avec des armes illégales. En 2013, il avait été arrêté avec un arsenal semblable, ce qui lui avait valu une peine qui s’était terminée sept ans plus tard.
PEINES SÉVÈRES
«Il a adopté un style de vie hors-la-loi, il n’a pas appris de son passage à la cour», a déploré la juge, rappelant que même en détention préventive, il avait fait des siennes en étant impliqué dans une bagarre et en se faisant pincer avec du cannabis et un cellulaire.
«Le message qu’on souhaite envoyer, c’est que les peines seront sévères», a commenté Me Claude Berlinguette, qui officiait pour la Couronne avec Me Antonio Parapuf.
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