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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

L'été culturel 1964: la fois où l’acteur américain James Stewart s’est caché à Montréal

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Photo portrait de Maxime Demers

Maxime Demers

2024-06-15T14:00:00Z
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Dès la publication de ses premières éditions, en 1964, Le Journal suivait de près l'actualité cinématographique québécoise et internationale. De la visite éclair de l'acteur James Stewart dans la métropole au triomphe du cinéaste Gilles Groulx au Festival du film de Montréal, voici quelques nouvelles sur le 7e art dénichées dans les pages du Journal à l'été 1964.

James Stewart «démasqué» dans un restaurant de la rue Saint-Hubert

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Même en 1964, il n’était pas facile pour une star hollywoodienne de passer incognito à Montréal. Dans cet article publié dans Le Journal en août 1964, on apprend que l’acteur américain James Stewart, «un champion du box-office», a réussi l’exploit de passer plus de 24 heures dans la métropole sans se faire reconnaître grâce notamment à l’utilisation d’un nom d’emprunt. Il a finalement été «démasqué» en allant manger au restaurant La Fontaine de Trévi, rue Saint-Hubert, en compagnie de sa nouvelle épouse.

Les films français à l'honneur

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Il n’y a pas que le cinéma hollywoodien qui était populaire dans les salles montréalaises au début des années 1960. Les films français avaient aussi la cote auprès du public québécois, réputé pour être friand des comédies de Louis de Funès. En juillet 1964, le Théâtre St-Denis a d’ailleurs accueilli pendant dix jours une rétrospective des dix meilleurs films français de l’année à raison de un par jour.

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Le 5e Festival international du film de Montréal

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Bien avant que Serge Losique lance son Festival des films du monde (FFM), en 1977, Montréal présentait déjà un événement du genre à l’été 1963, à la Place des Arts. Fondé en 1960, le Festival international du film de Montréal a toutefois pris fin prématurément après son édition 1967 qui s’est déroulée en marge de l’Expo 67.

Gilles Groulx remporte le Grand Prix du cinéma canadien

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À cette époque, c’est pendant le Festival international du film de Montréal que les prix du cinéma canadien étaient décernés. En 1964, c’est le cinéaste québécois Gilles Groulx qui a remporté les grands honneurs dans la catégorie des longs métrages avec son film Le chat dans le sac, un classique de notre cinéma. Le prix était accompagné d’une bourse de... 2000$!

L'industrie du cinéma en péril?

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L’industrie du cinéma sérieusement menacée: cette manchette du Journal publiée en juillet 1964 serait encore d'actualité en 2024 tellement on a annoncé souvent la mort du cinéma en salle. Alors qu’aujourd’hui, ce sont les plateformes de visionnement en ligne qui mettent en péril la survie du grand écran, les propriétaires de cinéma de l’époque se disaient victimes de «concurrence déloyale» de la part des salles paroissiales, de la télévision et des «pseudo ciné-clubs».

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