600 nouveaux logements sociaux et abordables seront construits au Québec d'ici 2027
Mélissa Fauteux
D'ici deux ans, TVA Nouvelles a appris que 600 nouveaux logements sociaux pour aînés seront construits dans 6 villes du Québec, soit Victoriaville, Trois-Rivières, Québec, Laval, Saguenay et Salaberry-de-Valleyfield.
La ministre de l'Habitation du Québec, France-Élaine Duranceau, en fera l'annonce jeudi, à Granby, lors de l'inauguration de la toute première bâtisse construite grâce au partenariat réalisé avec Mission Unitaînés.
Au total, Québec et Ottawa injecteront 135 M$ pour cette deuxième phase du projet.
«Quand Mission Unitaînés est venu cogner à ma porte pour me dire: "Il y a 6 autres villes qui seraient intéressées et on est prêt à mettre la pelle dans la terre cet automne (...) Est-ce que vous nous supportez encore pour 6 autres projets?" Les faits me démontraient que j'avais raison d'avoir confiance en eux et de poursuivre l'initiative», explique la ministre Duranceau.
La première phase du projet, amorcée en 2024, prévoyait la construction de 10 immeubles de 100 logements dans 10 villes du Québec, le tout, au coût de 235 M$.
Grâce aux économies réalisées en reproduisant le même modèle de construction partout, avec les mêmes professionnels et les mêmes matériaux, Mission Unitaînés a réussi à économiser suffisamment pour construire un 11e immeuble.
«On est très satisfait d'avoir réussi à construire sous les budgets», explique Caroline Sauriol, présidente-directrice générale de Mission Unitaînés.
«On tourne à autour de 255 000 $ la porte pour une construction d'un bâtiment en béton de 6 étages. Dans le marché, ça pourrait se comparer à 400 000 $ - 450 000 $ et même parfois davantage pour un bâtiment similaire», ajoute-t-elle.
Ce mode de construction pourrait-il être élargi à d'autres bâtiments de la sphère publique?
«Ça a été un électrochoc pour l'écosystème (...) ça a fait en sorte que les gens ont dû aiguiser leur crayon pour livrer plus d'unités avec les enveloppes qui leur étaient octroyées. Mes collègues ont été impressionnés de voir le contrôle des coûts dans ce dossier-là et très certainement que ça va inspirer d'autres façons de fonctionner», avoue la ministre.