6 films à voir à la télé du 9 au 15 août
Alexe-Sandra Daigneault
Envie d'une bonne dose de cinéma sans quitter votre salon? On a repéré pour vous 6 films à ne pas rater cette semaine à la télé. Installez-vous confortablement: du 9 au 15 août, le divertissement est au rendez-vous!
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Voici 6 films à voir à la télé du 9 au 15 août:
Les 4 fantastiques
Samedi 18 h 30, TVA
Avant de voir la nouvelle mouture des Quatre fantastiques, qui vient de prendre les cinémas d'assaut, on retrouve les tout premiers interprètes de ces héros de Marvel (dont un Chris Evans pré-Capitaine America et une Jessica Alba au sommet de sa popularité!) dans un film familial générique, mais tout de même divertissant. Réalisée par Tim Story, l'œuvre nous présente Reed Richards, Benjamin Grimm, Susan et Johnny Storm ainsi que leur mentor, Victor Von Fatalis, qui développent des pouvoirs surhumains après avoir été exposés à un étrange phénomène spatial. Les scientifiques tentent alors de comprendre ces mutations qui compliquent leurs vies intimes afin de les renverser, mais tandis qu'ils apprennent à les contrôler afin de sauver leurs concitoyens de différentes catastrophes, ils sont hissés au rang de héros. C'est à ce moment que Von Fatalis se retourne contre eux, donnant lieu à un conflit explosif.
Solo
Samedi 20 h, Radio-Canada
Simon est un jeune artiste de la scène drag qui enflamme la scène du bar montréalais où il se produit avec ses chorégraphies dansantes et les costumes flamboyants qu'il crée avec sa sœur, Maude. C'est alors que son quotidien est bouleversé par le retour de sa mère, une chanteuse d'opéra qui avait quitté le pays 15 ans plus tôt, ainsi que sa rencontre avec un séduisant nouveau collègue. Les relations intenses qu'il développe avec ces deux amours auront cependant tôt fait de dégénérer, révélant une difficile histoire de manipulation et de violence au cœur d'un univers bercé de musique et de paillettes. La réalisatrice et scénariste, Sophie Dupuis, dévoile ainsi un drame humain puissant et engagé, mais malheureusement inégal, dans lequel le toujours excellent Théodore Pellerin brille grâce à son interprétation énergique, nuancée et empreinte d'émotion.
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Les yeux grands fermés
Mercredi 21 h, TQc
En 1999, le grand Stanley Kubrick livre un chant du cygne remarquable en transformant un récit de l'écrivain autrichien Arthur Schnitzler en suspense psychologique et érotique aussi magnifique qu'inquiétant, dont les mystérieux symboles ont fait l'objet de nombre d'interprétations au fil des décennies. Le cinéaste y capitalise sur la chimie sexuelle indéniable de Nicole Kidman et Tom Cruise afin de nous plonger dans l'univers sensuel de Bill Harford, dont l'épouse lui avoue ses désirs d'infidélité à la suite d'une soirée mondaine au cours de laquelle ils se font tous deux draguer par des inconnus. Troublé par cette révélation, Bill quitte la maison et se retrouve soumis à différentes tentations, qui l'amènent jusque dans un manoir où il assiste à un étrange rituel sexuel. Il comprend alors qu'il a mis le pied dans un engrenage aux conséquences potentiellement mortelles...
Spécial Bonne fête encore! à TVA
Christopher Landon recycle le concept de boucle temporelle afin de créer une comédie d'horreur étonnante et très drôle, qui propose une variation originale de la bonne vieille histoire du «jour de la marmotte». Bonne fête encore! (mercredi 23 h 05) suit ainsi Tree Gelbman, une adolescente superficielle qui revit sans cesse la journée de son anniversaire, au terme de laquelle elle est assassinée par un inconnu masqué. Afin de s'en sortir, elle devra découvrir qui cherche à la tuer et pourquoi, ce qui lui donnera l'occasion de revoir quelques-unes de ses valeurs. Malheureusement, le cauchemar se répète dans Bonne fête encore! 2 (jeudi 23 h 05), puisqu'elle est piégée dans la même boucle temporelle après avoir découvert le projet scientifique étudiant qui a provoqué cette anomalie. Certaines différences l'amènent cependant à comprendre qu'elle se trouve dans une dimension parallèle, dont elle devra se sortir par tous les moyens.
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Notre-Dame de Moncton
Vendredi 20 h, Radio-Canada
Afin de dénoncer le problème grandissant de l'itinérance du Nouveau-Brunswick, la réalisatrice Denise Bouchard nous propose l'histoire d'Anna, qui s'apprête à renouer avec le fils qu'elle s'est fait enlever 20 ans plus tôt lorsque son propriétaire la met à la rue. Honteuse et sans ressources, elle se réfugie dans la cave d'une maison appartenant à un couple de personnes âgées, qui finissent évidemment par découvrir sa présence. La femme du couple, qui traverse également des moments difficiles alors qu'elle apprend l'infidélité de son mari, l'invite alors à partager son toit et son amitié, donnant naissance à une touchante histoire de reconstruction. Ces bons sentiments pâtissent toutefois du manque de réalisme et des dialogues parfois maladroits du scénario, dont la direction d'acteurs laisse également à désirer!
L'ange gardien
Vendredi 21 h 30, TQc
Quinze ans après nous avoir offert son premier long-métrage, en 1999, Jean-Sébastien Lord (fils du cinéaste Jean-Claude Lord) retente l'aventure du cinéma avec un drame nocturne émouvant, dont les problèmes de rythme et la finale un peu décevante n'enlèvent rien à ses attachants personnages et ses thèmes importants. On rencontre d'abord Normand, un ancien policier devenu gardien de nuit qui surprend un couple en train de vider la petite caisse de la cafétéria. Alors qu'il se lance à leur poursuite, il est cependant terrassé par une crise cardiaque, avant d'être sauvé par un geste d'empathie de la part de la voleuse qu'il s'apprêtait à arrêter. Quand cette dernière le retrouve afin de lui demander refuge, quelques semaines plus tard, il décide donc de payer sa dette envers cette jeune mère victime d'un conjoint violent, pour laquelle il développera une affection toute paternelle.